Mercredi 18 avril dernier, on célébrait les 60 ans du traité de la fondation de la communauté du charbon et de l’acier (CECA) autour de six Etats : l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, l'Italie et la France. Six Etats fondateurs, pour créer ce qui sera l’embryon de l’Union Européenne. Mardi dernier, Emmanuel Macron s'est rendu devant le Parlement européen pour évoquer sa vision de l’Europe et les réformes qu'il entend mener. Jeudi dernier, il était à Berlin pour rencontrer Angela Merkel, toujours au sujet de ces questions européennes.
Le président de la République a dressé un portrait assez sombre de l’Europe, dans le contexte post-Brexit et la montée des populismes. Le chef de l'Etat a également soumis des propositions sur l’accueil des migrants ou la taxation du numérique, évitant les sujets les plus chauds, qu'il souhaitait aborder avec Angela Merkel.
Bousculé par les eurodéputés, le président de la République s'est ensuite rendu à Berlin, pour rencontrer la chancelière allemande. Des discussions sur des sujets tendus entre les deux Etats. Mais le couple franco-allemand semble de retour, avec un objectif similaire, mais des moyens différents pour y arriver.
Angela Merkel et Emmanuel Macron ont semblé montrer un front uni quant à la capacité de l'Allemagne et de la France à trouver des compromis pour établir une feuille de route de réformes européennes d'ici le Conseil européen de la fin juin. Mais avant la réunion de travail, la chancelière a fait part de la prudence des Allemands sur l'idée de garantie européenne des dépôts bancaires. Angela Merkel et Emmanuel Macron ont annoncé que des décisions importantes pour relancer l’Europe seraient prises d’ici au conseil du mois de juin.
Emmanuel Macron est toujours confronté sur le plan intérieur à la grogne sociale. Mouvement des universités, tensions et polémique sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes et le conflit des cheminots. La grève à la SNCF s’est poursuivie cette semaine, la concertation n’avance pas. L’Assemblée nationale a adopté mardi dernier à une large majorité le projet de loi de la réforme ferroviaire en première lecture. Dans la foulée, la ministre des Transports a annoncé la fin de l’embauche sous statut de cheminot au 1er janvier 2020. L’intersyndicale durcit le ton et exige désormais de n’avoir comme interlocuteur que le Premier ministre.
La grève ne perturbe pas uniquement les voyageurs. Elle touche aussi le fret. Et les conséquences commencent à se faire sentir pour certaines filières ou entreprises. C'est le cas par exemple de la production céréalière. Le rail est le principal moyen d’acheminement du maïs ou du blé vers les ports ou les transformateurs. Philippe Pinta est le président de l’Association générale des producteurs de blé (AGPB). Il explique quelles sont les difficultés rencontrées actuellement par la filière.
Cuba: les Castro tournent la page
La famille Castro n’est plus officiellement aux manettes de l’île après six décennies de règne entre Fidel et son frère Raul. Son successeur Miguel Diaz-Canel a été avalisé par le Parlement cubain. Beaucoup d’incertitudes et de questions demeurent autour de Miguel Diaz-Canel. Raul Castro, 86 ans, cède la présidence qu’il occupait depuis 2006, il demeurera Premier secrétaire du Parti communiste cubain jusqu’en 2021.
Depuis trois mois, le débat est lancé pour réviser les lois de bioéthique. Ce sont les "Etats Généraux de Bioéthique". Ces Etats généraux se déroulent dans toute la France. Derrière ces mots, autant de questions importantes, comme la fin de vie, la PMA, la gestation pour autrui ou encore le transhumanisme. Des thèmes qui effraient, questionnent et ne laissent en tout cas personne indifférent.
Dans le cadre de ces Etats Généraux de la Bioéthique, mercredi dernier, le diocèse de Lyon et l’Université catholique de Lyon organisaient un débat avec Mgr Pierre d'Ornellas, archevêque de Rennes et responsable du groupe de travail "Bioéthique" de la Conférence des évêques de France, et avec Mgr Philippe Barbarin, l'archevêque de Lyon. Ce dernier est revenu sur l’importance de s’interroger sur ces enjeux.
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