La Conférence des Evêques de France a un nouveau président : Mgr Eric de Moulins-Beaufort. L'archevêque de Reims, âgé de 57 ans, docteur en théologie et diplômé de Science Po, a été pendant 10 ans évêque auxiliaire de Paris. Il succède à Mgr Pontier, dans un contexte particulièrement difficile pour l'Eglise catholique. Mgr Moulin-Beaufort faisait partie de favoris en particulier pour sa détermination à lutter contre les abus sexuels dans l’Eglise. Ce sera l’une des priorités de son mandat. Il l’a confié à Etienne Pépin dans la matinale RCF ce vendredi.
Mgr de Moulins Beaufort aura pour vice-présidents Mgr Olivier Leborgne, évêque d’Amiens, et Mgr Dominique Blanchet, évêque de Belfort-Montbéliard. Tous les trois prendront leurs fonctions le 1er juillet 2019 pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois.
Double séquence pour Emmanuel Macron. Lundi, le chef de l'Etat présidera le premier Conseil des ministres avec un gouvernement remanié. Mardi et jeudi, le président annoncera la fin du grand débat avec un dernier déplacement autour d’élus en Bretagne et surtout en Corse dans un climat pas vraiment apaisé.
La question de la sortie du grand débat s’annonce complexe tant beaucoup de Français sont septiques sur l’issue de ce débat national même si au départ la formule a intéressé. C'est lundi que le Premier ministre Edouard Philippe doit présenter la synthèse de ce grand débat avant que des pistes plus concrètes ne soit dévoilées par la suite.
Sous la pression de la rue, le président algérien a finalement quitté le pouvoir. Mardi dernier, le chef de l’État a annoncé sa démission avec effet immédiat après deux décennies au pouvoir. L’armée s’était déjà prononcée pour son départ et la succession va désormais s’engager tout en permettant à l'armée de garder le contrôle de l'Etat. Certaines voix de l'opposition exigent que cette transition qui ne soit pas menée par l'entourage de Bouteflika, quitte à ne pas respecter la Constitution. Il reste, à ce stade, encore beaucoup d'incertitudes.
Le 6 avril 1994 débutait le pire génocide de la fin du 20e siècle, au Rwanda. Plus de 800.000 victimes tustis massacré par les hutus, leurs voisins. 25 ans après, on note la mise en place d’une commission d’historiens et de chercheurs chargée de mener un travail de fond centré sur l’étude de toutes les archives françaises concernant le Rwanda entre 1990 et 1994. Cette commission aura pour mission de consulter l’ensemble des fonds d’archives français relatifs au génocide, sur la période 1990 – 1994 afin d’analyser le rôle et l’engagement de la France durant cette période. Car le rôle de la France au Rwanda à cette période est trouble. Cette commission sur les archives françaises devra remettre son rapport dans un délai de deux ans, avec une note intermédiaire au bout d’un an.
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