Cannes
L’édito de ce 25 mai avec Stèvelan Chaizy-Gostovitch, journaliste de RCF Nice Côte d’Azur que l’on retrouve. Ce soir, vous nous parlez de Cannes, encore… et de son Festival et vous nous expliquez que oui, RCF a toute sa place dans ce rendez-vous cinématographique.
Cannes: les soirées, l’alcool, la dévotion de la foule pour des stars. Que vient faire la radio chrétienne francophone ici ?
Et bien elle a toute sa place au Festival de Cannes. Pas pour les soirées bien sûr, ni pour les excès des stars en tout genre. Non, RCF est là avant tout pour découvrir l’autre, donner envie de comprendre, être au service de l’intelligence. Et ça tombe bien, tout ça aussi c’est au Festival de Cannes.
Oui, à Cannes, on se pose des questions éthiques, environnementales aussi. On se pose des questions sur la pertinence d’être riche, de se déplacer en yacht toute la journée ou de faire tourner le moteur du bateau de croisière.
On rappelle aussi qu’un film peut être vecteur de valeurs de solidarité, d’entraide, de paix et puis surtout on vous ouvre des portes sur ce qui ne brille pas forcément au premier abord mais qui mérite d’être connu. Durant cette quinzaine, se côtoient des gens différents mais qui vivent ensemble. Hier, il y a eu une célébration oecuménique. Tiens justement le jury oecuménique que l’on a reçu mardi Marine, et bien il nous vient des quatre coins du monde.
Le Festival de Cannes, c’est aussi du partage, une ouverture à l’autre et puis des films qui traitent aussi nos croyances. Exemple: Le jeu de la Reine du réalisateur brésilien Karim Ainouz montre comment la reine Catherine Parr est tiraillée par sa foi.
Demain, je monte les marches, ce sera pour vous raconter un film sur l’Abbé Pierre, présenté à Cannes en avant-première et hors compétition. Car oui, La Croisette ce sera aussi, un film sur le fondateur d'Emmaüs.
RCF y a donc toute sa place.
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