Élections législatives : Laurent Wauquiez candidat sur la 1ère circonscription de Haute-Loire

C’était l’une des questions après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale. Laurent Wauquiez sera-t-il à nouveau candidat sur la 1ère circonscription de Haute-Loire ? Après plusieurs mandats entre 2004 et 2017, l’ancien maire du Puy-en-Velay repart en campagne. La députée actuelle, Isabelle Valentin, décide de ne pas se représenter : « il s’agit d’un choix personnel ». Après avoir rendu hommage à « sa coéquipière de toujours », le président (LR) de la Région annonce sa candidature. 

Laurent Wauquiez fera équipe avec Caroline Di Vincenzo

Pour l’accompagner, Laurent Wauquiez choisit Caroline Di Vincenzo comme suppléante. Maire de la Chapelle-d’Aurec depuis 2020, elle est aussi conseillère régionale. Il balaye d’entrée « un choix de confort, qui peut penser ça, dans la situation actuelle ? C’est un choix de conviction ». À l’aube d’une « période très compliquée pour le pays », la Haute-Loire a besoin d’une expérience et de « travail en équipe ». 

Pour cette campagne, Laurent Wauquiez décline cinq priorités dont « la défense des retraités ». Il estime qu’ils pourraient être des victimes collatérales « du gaspillage d’argent public d’Emmanuel Macron ». L’ancien chef de file de la droite reprend ensuite ses thèmes de prédilection, comme le travail, le local, la sécurité ou encore la santé. La déclaration de candidature devant l’hôpital d’Yssingeaux n’est pas anodine. La Région a financé l’arrivée de l’IRM et travaille actuellement à celle d’un scanner prochainement. Laurent Wauquiez prône « le bon sens et la clarté ». 
 

Pas d’alliance avec le Rassemblement national

L’information de la journée, à droite, c’est l’annonce du président des LR, Éric Ciotti, d’accepter la main tendue du Rassemblement national. Réponse immédiate de Laurent Wauquiez : « je ne crois pas aux petites alliances, aux petites combinaisons d’appareils pour sauver des postes ». Il poursuit en estimant qu’il « ne faut pas de compromis ». Avant de cingler, « en politique, il faut de la dignité et de la constance ». Le message est passé. 

Dans la future Assemblée nationale, Laurent Wauquiez estime qu’il y aura besoin « d’une parole de droite républicaine indépendante qui n’est pas à vendre ». Avant de penser à cela, il compte enchaîner les réunions publiques et les tractages pour convaincre des électeurs de tous horizons. L’ancien maire du Puy-en-Velay n’oublie pas cependant la Région. En cas de victoire, il ne pourra plus être président d’Auvergne-Rhône-Alpes. Mais il assure « je continuerai mon engagement » au sein de la collectivité.