Le maire de Nice a convié les acteurs économiques locaux pour échanger sur l’emploi et la relance. Il s'agissait de parler de l'avenir, de parler des doutes et des assurances à venir pour les secteurs économiques de Nice.
C'est une rencontre aux airs de meeting de campagne... La table ronde sur les perspectives économiques du territoire à laquelle Christian Estrosi a invité "les acteurs économiques locaux pour échanger sur l’emploi et la relance" s'est vitre transformé en opération déconstruction du programme de Marine Le Pen.
Philippe Renaudi, président de la CCI région PACA prévoit "les gilets jaunes puissance 10" si la candidate du Rassemblement National passe. Jean-Pierre Savarino demande pour sa part de la "stabilité". "Un chef d'entreprise a besoin de voir l'avenir" explique le président de la CCI Nice Côte d'Azur et pour cela "il faut des conditions favorables" rajoute-t-il.
Pierre Ippolito, nouveau patron des patrons dans les Alpes-Maritimes (UPE06) souhaite "revaloriser le travail" avec "des outils et des méthodes flexibles" mises en place par les collectivités territoriales.
"Oui il faut augmenter les salaires" dit Christophe Souques de l'UMIH mais "on se bat pour persuader les banques d'aider. Honnêtement, je passe mon temps à entendre des fachos en face de moi". Alors Christophe Souques pose une question: "Croyez vous que tout faire exploser en votant pour elle va changer ?": certains le pensent explique-t-il.
Réponses du maire de Nice: "je crois que le vote Le Pen est un vote protestataire par espérance. je crois que le vote Mélenchon sera au second tour raisonnable et raisonné."
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