Une arrivée à La Paz, à 4000 mètres d'altitude où François a été accueilli par le président Morales, chantre de la gauche radicale du continent. Ce dernier a remercié son "frère, le pape" de rendre visite à son pays, le plus pauvre d'Amérique du Sud.
François a salué les pas importants accomplis par le gouvernement d'Evo Morales pour inclure toujours plus de secteurs dans la vie économique, sociale et politique du pays. "C'est une terre bénie de par ses gens, avec sa réalité culturelle et ethnique bigarrée, qui constitue une grande richesse et un appel permanent au respect mutuel et au dialogue". Il a appelé à une participation de tous, sans exclure ni rejeter personne. Un message qu'il aura l'occasion de développer ce jeudi à Santa Cruz, capitale économique et ville la plus peuplée du pays.
Ce sera notamment le cas de la rencontre mondiale des mouvements populaires. Le cardinale Turkson, président du Conseil pontifical Justice et Paix, a indiqué que l'Eglise entend véritablement considérer leurs exigences et aspirations et s'unir à ceux qui s'efforcent de produire les changements nécessaires pour construire un monde plus juste.
C'est à Santa Cruz que François célébrera la seule messe de sa visite en Bolivie, au pied de la gigantesque statue du Christ Rédempteur. Un million de fidèles sont attendus. Enfin le Pape se rendra dans la prison de haute sécurité Palmasola qui regroupe 3500 détenus. Quelque 120 enfants y vivent avec leurs parents prisonniers, un fait courant dans les prisons boliviennes, où la surpopulation carcérale est une des plus importantes d'Amérique latine.
Après la Bolivie, le pape s'envolera vendredi matin pour le Paraguay, dernière étape de sa tournée sud-américaine.
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