Depuis le 4 octobre, 90% des habitants de Drôme Ardèche sont concernés par les nouvelles consignes de tris simplifiées pour les déchets du quotidien. De nouveaux emballages plastiques peuvent maintenant être mis dans les containeurs jaunes. Une évolution permise par la transformation du centre de tri de Portes-lès-Valence. Visite en images.
Le bruit est assourdissant dans ce nouveau centre de tri, au milieu des dizaines de tapis déroulants, passant au-dessus, en-dessous, à côté de nous. Difficile de savoir où donner de la tête au milieu de cet entremêlement de machines, toutes avec leur spécificité et leur utilité. Ici, plusieurs dizaines de millier de tonnes de déchets seront triés chaque année. Un chiffre qui pourrait augmenter avec l'élargissement des consignes de tri, en vigueur depuis le 4 octobre.
Tous les déchets arrivent ensemble et sont triés au fur-et-à-mesure par ces différentes machines. Les unes permettant de séparer le carton du plastique, une autre distingue les petits objets des plus gros et ainsi de suite afin d'arriver à un tri presque parfait au final pour favoriser le recyclage.
Le Sytrad a aussi investi dans des nouveaux robots en bout de chaîne qui ont la faculté de trier eux-mêmes les déchets. Mais c'est une nouvelle technologie qui demande encore une petite mise au point par les équipes de Véolia, en charge de la gestion du site.
Plus loin une autre machine arrive à identifier les produits par un système de reconnaissance lumineuse. Ce qui opère également un tri supplémentaire. En tout, ce sont une petite dizaine de machines comme celle-ci qui permettent d'aboutir à un recyclage le plus parfait possible. En plus des tapis roulants, qui eux-aussi, par le biais de cales posées sur chacun, permettent de séparer gros et petits emballages selon le chemin qu'ils doivent prendre.
Au bout de la chaîne reste quand même une présence humaine. Plusieurs salariés sont chargés de vérifier le tri et de retirer les déchets qui auraient pris une mauvaise route, à l'instar d'un sac poubelle orphelin au milieu de cartons ou de plastiques perdus dans une marée de papier journal. Puis les emballages partent vers l'une des trois usines de valorisation du territoire Drôme-Ardéchois.
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