Commentaire Évangile de Jean, ch 19 v 25 à 27
Bonjour à tous,
Nous célébrons aujourd'hui Notre-Dame des Douleurs. C'est au 18ième siècle que le pape Benoît XIII institue la fête liturgique de Notre-Dame des sept douleurs. Il reprenait ainsi une tradition datant du 15ième siècle et, depuis la réforme de Paul VI, elle a le rang de mémoire.
Cette célébration propose une réflexion spirituelle nourrie de la contemplation des sept grandes douleurs qui ont jalonné la vie de Marie : la prophétie du vieillard Syméon, la fuite en Égypte, la perte de Jésus au temple, la montée au calvaire, le crucifiement, la descente de croix et la mise au tombeau. Cette mémoire nous rappelle que Marie a communié à la Passion de son fils Jésus, le Christ notre Sauveur.
Dans le texte que nous venons d'entendre, Jean nous relate une des dernières paroles du Christ en croix. C'est une histoire d'adoption, une adoption réciproque entre Marie et les hommes représentés par Jean. Une adoption don du Fils de Dieu.
Considérons Marie au pied de la croix, c'est le "Stabat Mater Dolorosa". Je vous invite à lire la séquence proposée après le psaume de la messe du jour, elle commence ainsi : "La mère douloureuse se tenait debout, en larmes, au pied de la croix, tandis qu’on y suspendait son Fils."
Jésus voit sa mère souffrir et il compatit, Il sait quelle est la douleur de sa mère, la douleur d'une mère dont on tue le fils. Il le sait à partir des Écritures et à partir de sa propre expérience lors de sa vie publique.
Alors, Jésus donne un autre fils à sa mère et beaucoup plus qu'un fils, c'est le monde entier qu'Il lui donne à travers Jean.
Ensuite, Jésus est toujours dans des souffrances atroces et alors que beaucoup de suppliciés appellent leur mère à leur secours, Jésus, Lui, donne sa mère à Jean et au monde entier.
Ainsi, quand nous, nous serons aussi dans la souffrance, quand notre croix sera lourde, nous pourrons appeler cette mère-là, sans concurrence avec celle que nous avons ou avons eu sur terre car notre maman du ciel est aussi la maman de notre maman de la terre !
Alors, pour construire dès maintenant notre relation avec Marie, la voie la plus simple est le chapelet avec la méditation des mystères. Il y a bien sûr les mystères douloureux mais n'oublions pas les mystères lumineux, joyeux et glorieux. Car c'est bien là qu'il faut ancrer dans notre mémoire que Jésus est mort pour nous sauver de nos péchés mais aussi qu'Il est ressuscité et qu'Il est vivant !
Viens Seigneur Jésus.
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