Fermeture de la Sambuy : "j'étais dans l'illégalité", répond le maire Jacques Dalex

RCF Haute-Savoie : Fermer la station, n'y avait-il pas d'autre solution ? 

 

Jacques Dalex : "C'était la seule solution. Le déficit est important. La commune apporte plus de 500 000 euros par an pour combler la perte de recettes. Aujourd'hui, cette participation financière récurrente est illégale." 

 

 

RCF Haute-Savoie : Que vont devenir les cinq salariés permanents de la station ? 

 

Jacques Dalex : "Je vais les rencontrer très prochainement. Je leur proposerai des reconversions éventuelles sur d'autres services de la commune, accompagnées de formations ou non. Je ferai tout pour éviter les licenciements."  

 

 

RCF Haute-Savoie :  Quel avenir pour la station ? 

 

Jacques Dalex : "La montagne ne disparait pas. Nous prolongerons les activités de randonnées, peaux de phoques, et raquettes. A nous d'imaginer une montagne apaisée. Nous pourrions mettre à disposition des personnels pour former au ski de randonnée, au risque d'avalanche pour l'hiver. Et pour l'été, des accompagnateurs de moyenne-montagne capables d'expliquer la faune et la flore." 

 

 

RCF Haute-Savoie : En arrêtant le ski, n'avez-vous pas peur de mettre un coup de massue sur l'industrie touristique de Faverges-Seythenex ? 

 

Jacques Dalex : "Non. Les touristes viennent dans la région pour le Lac d'Annecy, pas pour la Sambuy. Avec l'arrêt des remontées mécaniques, on peut se démarquer des autres stations à proximité, comme le Semnoz, ou la Forclaz. On est en concurrence. C'est une réalité. Il ne faut pas copier les autres, à nous d'inventer et de créer."