JavaScript is required

Finansol propose une finance solidaire "au service de l'économie réelle"

RCF,  - Modifié le 27 juin 2021
L'Invité de la MatinaleFinansol propose une finance solidaire au service de l'économie réelle
Pour Frédéric Tiberghien, président de l'association Finansol, les Paradise Papers sont nécessaires pour faire bouger le système économique français.
podcast image par défaut

Coïncidence de calendrier: la publication des 'Paradise Papers', documents montrant l’ampleur du phénomène d’optimisation fiscale, a débuté lundi, au moment du lancement dela semaine de la finance sociale et solidaire. Un scandale qui met en cause de nombreuses personnalités et  de grandes sociétés. Frédéric Tiberghien, président de l’association de finance solidaire Finansol, exprime, quant à lui, un 'sentiment de déjà-vu'.

Lutter contre les paradis fiscaux ne suffit pas

​Il dénonce ainsi les 'trous noirs dans la dérégulation de la finance internationale par les Républicains au pouvoir depuis 15 ans'. Une dérégulation 'excessive' qui aurait ainsi permis le développement des paradis fiscaux. Bien qu’il félicite l’engagement de la France dans la 'croisade' contre les paradis fiscaux, Frédéric Tiberghien affirme que 'cela ne suffit pas (…) car les comportements ne changent pas.'

Le président de Finansol fustige ainsi la faible croissance, le chômage élevé, un déficit et une dette public supérieurs à la moyenne d'autres pays, qu’il attribue à 'un double-échec'.

Le double-échec de la finance française

Ce double-échec concerne aussi bien le secteur privé que public. 'Le secteur privé n'investit pas beaucoup dans la recherche et le développement, et il n'exporte pas assez', explique Frédéric Tiberghien.  La faute, selon lui, à une 'mauvaise spécialisation'.

Concernant le secteur public, il met en cause la 'faible' redistribution des prélèvements obligatoires élevés, qu'il accuse de ne pas être 'efficace' et de 'créer des inégalités'. 

Le gouvernement Macron deçoit

La finance sociale et solidaire se propose alors comme une alternative à un système économique dont la performance est remise en doute par Frédéric Tiberghien. 'Il est possible d’avoir une finance au service de l’économie réelle.' Soutenue par Emmanuel Macron lorsqu'il était candidat l'année dernière, comment est-elle reçue par le gouvernement actuel?

'Pour le moment, le gouvernement nous a un peu déçu', avoue Frédéric Tiberghien qui voit 'un divorce entre le candidat Macron et ce que fait sa majorité'.  La suppression de l'ISF prévue dans la loi finance a été un coup dur pour les associations dont les dons ne sont désormais plus défiscalisés.

 

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
L'Invité de la Matinale
©RCF
Cet article vous a plu ?
partager le lien ...

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.

RCF
toujours dans
ma poche !
Téléchargez l'app RCF
Google PlayApp Store
logo RCFv2.14.0 (21796db) - ©2024 RCF Radio. Tous droits réservés. Images non libres de droits.