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Former plutôt que recruter : les clubs de football français face à la baisse des droits télé

Un article rédigé par Guillaume Lemoine - RCF Haute-Normandie, le 7 octobre 2024 - Modifié le 14 octobre 2024
Morceaux choisisFootball : miser sur la formation pour lutter contre la crise

Les amateurs de ballon rond ont vécu un interminable feuilleton l'été dernier : celui de l'attribution des droits télé du football français.

Un feuilleton qui a joué les prolongations et qui s'est achevé par une cruelle défaite pour les clubs de Ligue 1, l'élite du football français, qui ont vu leur principale manne financière fondre comme neige au soleil.

Alors avec un budget en berne, comment continuer à aligner des équipes compétitives sur le terrain tous les week-ends ?

Certains clubs, comme les Normands du HAC, ont (re)trouvé la solution : miser sur la formation.

 

Le jeune Diego ne compte pas rester très longtemps sur la 3e marche du podium et compte bien gravir tous les échelons qui le mèneront à une carrière de pro.Le jeune Diego ne compte pas rester très longtemps sur la 3e marche du podium et compte bien gravir tous les échelons qui le mèneront à une carrière de pro.

500 millions d'euros. C'est la somme que le média qatari Bein Sports et la plate-forme britannique DAZN ont accepté de payer à la Ligue de Football Professionnel (LFP) pour diffuser les matchs de Ligue 1 sur leurs chaînes respectives jusqu'en 2029, avec une clause de sortie en 2026.

500 millions d'euros, c'est deux fois moins que le milliard espéré, et annoncé, par Vincent Labrune, le président de la LFP, au tout début de ces très longues négociations.

Sur cette somme, les 18 clubs de Ligue 1, eux, vont se répartir, bien plus tard que prévu, 189 millions d'euros contre 495 millions l'année dernière. Une baisse drastique qui paraît encore plus dramatique quand on sait que cette manne peut représenter entre 50 et 75% des revenus (hors transferts) pour les clubs engagés dans le championnat. 

Au Havre, on n'a pas de pépètes mais on a des pépites

 

Cette baisse de revenus a évidemment fait beaucoup de mal aux petites écuries de Ligue 1 telles que le HAC. Le club de la ville du Havre est le 2e plus petit budget du championnat, avec une masse salariale strictement encadrée depuis juillet dernier par la DNCG, le gendarme financier du football français.

Remontés en Ligue 1 à l'issue de la saison 2022-2023, après 14 années passées en division inférieure, les Ciel et Marine se sont maintenus d'extrême justesse la saison dernière et connaissent déjà un début d'exercice 2024-2025 très difficile.

Néanmoins, pour garder le club à flot et aligner 11 joueurs compétitifs tous les week-end sur la pelouse du stade Océane, le HAC peut compter sur son centre de formation : la Cavée verte.

Un centre inauguré en 1985, mais déjà actif en 1984, alors que le club venait tout juste de retrouver la Deuxième Division, l'ancêtre de la Ligue 2. Un centre qui a lancé de nombreuses pépites, telles que Paul Pogba ou Vikash Dhorasoo, mais un centre qui doit préparer aussi ses jeunes pensionnaires à une dure réalité : tous, loin de là, ne deviendront pas des joueurs professionnels de carrière.

Pour revenir sur cette histoire et ces problématiques, mais aussi évoquer l'importance de la scolarité et la gestion parfois compliquée des parents des pensionnaires, nous avons aligné une équipe de talents :

 

  • Dans les cages, vous entendrez Paul Leclerc, journaliste au Canard Enchaîné et auteur du livre HAC, 150 ans de passion. 
  • En défense, une charnière composée de François Rodrigues, directeur du centre de formation, et de Jean-Michel Kociszewski, président de l'association HAC.
  • Au milieu, tous les projecteurs seront braqués sur le petit Diégo, jeune espoir 14 ans, bien épaulé par le directeur sportif du HAC, Mathieu Bodmer.
  • Le front de l'attaque sera occupé par le vétéran Anthony Le Tallec, champion du monde des moins de 17 ans et vainqueur de la Ligue des Champions avec Liverpool.
  • Enfin, sur la touche mais tout de même très actif, l'entrepreneur Thomas Martin sera là pour nous raconter son expérience peu concluante au sein du centre de formation.
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