Mais c’est d’abord le mot « grand-parents » qu’on va radiographier…
Eh bien elles ne sont pas très anciennes. Pour la journée internationale des grands-parents, c’est aux États-Unis Marian Mc Quade, une femme au foyer de Virginie occidentale, qui a lancé l’idée en 1973 de cette journée, avec pour objectif au départ la volonté qu’on n’oublie pas les droits des grands-parents. Très vite appréciée cette initiative a été reprise en 1978 avec un décret adopté par le Congrès des États-Unis pour que le premier dimanche après le Labours Day américain, leur Fête du travail qui se situe le premier lundi du mois de septembre, soit dédié au grands-parents.
Et puis finalement en Europe, non sans être parrainée par différentes entreprises, c’est seulement en 2018 que que s’installera vraiment cette journée et c’est le 26 septembre qui a été choisi, donc au début de l’automne, avec une sorte de clin d’œil, puisqu’on assimile généralement l’âge des grands-parents à cette belle saison qu’est l’automne, même si on se sent d’une forme ou d’une humeur printanière ! Quant au mot grand-parent, il est aussi assez récent par rapport à la longue histoire de la langue, puisqu’il n’est attesté qu’en 1798, grand ayant alors le sens de âgé. Et j’aime beaucoup l’exemple donné par le Grand Robert : « Le petit est en vacances chez ses grands-parents ».
C’est en 2001 qu’elle a été créée par le Conseil de l’Europe. Objectif : une meilleure compréhension interculturelle et encourager l’apprentissage des langues. En définitive quand on raconte des histoires de mots à nos petits-enfants, ou les mots de ma génération, eh bien on est au cœur des deux journées internationales. Bon, il faut que je vous quitte, je viens de recevoir un SMS des mes petits enfants…
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