La justice guatémaltèque avait émis mercredi un mandat d’arrêt à l’encontre du président. Il est accusé par le parquet et une commission de l’ONU d’avoir dirigé un système de corruption au sein des douanes.
Otto Pérez, au pouvoir depuis 2012, avait également été privé mardi de son immunité par un vote à l’unanimité du Parlement, une mesure inédite dans l’histoire du Guatemala et célébrée par une foule d’habitants. Depuis la révélation du scandale en avril dernier, des manifestations pacifiques sont organisées chaque semaine pour réclamer le départ d’Otto Pérez ainsi qu’une refonte du système politique.
Pour Jean-Jacques Kourliandsky, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques sur les questions ibériques, ce mouvement de manifestation est dû à un ras-le-bol des Guatémaltèques face à la corruption.
Les Guatémaltèques sont donc invités à se rendre aux urnes demain pour le premier tour des élections présidentielle, législatives et municipales. Les premiers résultats devraient être connus après 21h. Les deux candidats présidentiels en tête seront appelés à se départager le 25 octobre.
Jean-Jacques Kourliandsky revient sur les enjeux de ces élections.
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