JavaScript is required
Partager

Impressionnante rénovation du sanctuaire de Laghet

Un article rédigé par Cyprien Michel - RCF Nice Côte d'Azur, le 25 septembre 2024 - Modifié le 25 septembre 2024

La rénovation du sanctuaire a déjà débuté. Ce sont les premiers travaux après quarante ans. Les bâtiments sont devenus vétustes et vieillissants. Trois millions d'euros ont été investis par le diocèse pour donner une nouvelle beauté à La Petite Lourdes.

Le sanctuaire de Laghet - Crédit: LaghetLe sanctuaire de Laghet - Crédit: Laghet

« On ne savait même pas que nous entrions dans le sanctuaire » s’indigne le Père Roger Hébert, recteur de Laghet. Mais tout va changer puisque le diocèse a entamé des travaux pour restaurer et moderniser le site. Deux phases sont prévues, l’une à l’intérieur, l’autre à l’extérieur. 3 millions d’euros sont investis par le diocèse.


Ce qui va changer en priorité


À l’intérieur, plusieurs salles vont être rénovées pour leur donner un coup de jeune. « Ça ne donnait pas une image très dynamique et très vivante du lieu ». Mais la plus grande tranche des restaurations se trouve à l’extérieur. « C’est l’entrée, la priorité », affirme le père Roger Hébert. Si aujourd’hui vous étiez accueilli par trois cabanons en béton, c’est chose révolue puisqu’ils vont être rachetés à la mairie puis détruits. La signalétique va aussi être repensée pour faciliter le chemin des pèlerins.

La création d’un accueil tenu par les Sœurs va aussi voir le jour. La place au centre du sanctuaire, lieu de vie, va être rénovée pour être débétonnisée, puis une cafétéria va ouvrir pour lui donner un plus grand aspect de « convivialité ».

 

Améliorer l'accueil des pèlerins


D’autres changements sont envisagés pour le futur, cette fois-ci concernant l’accueil des pèlerins. Les cellules, très austères, sont restées dans leur jus. Il y a aussi trop peu de place avec seulement quarante chambres. Le père Roger Hébert souhaite aussi améliorer les cuisines, mais demandera un nouveau bâtiment avec des autorisations difficiles à obtenir.


Une salle au sein du sanctuaire était jusqu’alors prêtée à la mairie. Mais le diocèse souhaite la récupérer pour y installer leur magasin. Un nouveau bâtiment va donc voir le jour et le rez-de-chaussée sera vendu à la collectivité. Le maire de la Trinité, Ladislas Polski renouvelle son souhait de maintenir une annexe mairie. « Nous avons un lien très fort, comme toute la ville, avec le sanctuaire, c’est important pour nous d’être sur place. »

 

Financé par les fidèles


Aucune subvention publique n’a été donnée pour les rénovations. C’est le diocèse qui met la main à la poche pour financer ces travaux à trois millions d’euros. Un appel aux dons a été lancé. Plusieurs événements sont en cours de réflexion pour ramener des futurs donateurs. « On aura besoin de frapper à plusieurs portes pour récolter la somme ». La date de fin des travaux n’a pas encore été fixée.

Cet article vous a plu ?
partager le lien ...

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.

RCF
toujours dans
ma poche !
Téléchargez l'app RCF
Google PlayApp Store
logo RCFv2.14.0 (21796db) - ©2024 RCF Radio. Tous droits réservés. Images non libres de droits.