Nice
La rénovation du sanctuaire a déjà débuté. Ce sont les premiers travaux après quarante ans. Les bâtiments sont devenus vétustes et vieillissants. Trois millions d'euros ont été investis par le diocèse pour donner une nouvelle beauté à La Petite Lourdes.
« On ne savait même pas que nous entrions dans le sanctuaire » s’indigne le Père Roger Hébert, recteur de Laghet. Mais tout va changer puisque le diocèse a entamé des travaux pour restaurer et moderniser le site. Deux phases sont prévues, l’une à l’intérieur, l’autre à l’extérieur. 3 millions d’euros sont investis par le diocèse.
À l’intérieur, plusieurs salles vont être rénovées pour leur donner un coup de jeune. « Ça ne donnait pas une image très dynamique et très vivante du lieu ». Mais la plus grande tranche des restaurations se trouve à l’extérieur. « C’est l’entrée, la priorité », affirme le père Roger Hébert. Si aujourd’hui vous étiez accueilli par trois cabanons en béton, c’est chose révolue puisqu’ils vont être rachetés à la mairie puis détruits. La signalétique va aussi être repensée pour faciliter le chemin des pèlerins.
La création d’un accueil tenu par les Sœurs va aussi voir le jour. La place au centre du sanctuaire, lieu de vie, va être rénovée pour être débétonnisée, puis une cafétéria va ouvrir pour lui donner un plus grand aspect de « convivialité ».
D’autres changements sont envisagés pour le futur, cette fois-ci concernant l’accueil des pèlerins. Les cellules, très austères, sont restées dans leur jus. Il y a aussi trop peu de place avec seulement quarante chambres. Le père Roger Hébert souhaite aussi améliorer les cuisines, mais demandera un nouveau bâtiment avec des autorisations difficiles à obtenir.
Une salle au sein du sanctuaire était jusqu’alors prêtée à la mairie. Mais le diocèse souhaite la récupérer pour y installer leur magasin. Un nouveau bâtiment va donc voir le jour et le rez-de-chaussée sera vendu à la collectivité. Le maire de la Trinité, Ladislas Polski renouvelle son souhait de maintenir une annexe mairie. « Nous avons un lien très fort, comme toute la ville, avec le sanctuaire, c’est important pour nous d’être sur place. »
Aucune subvention publique n’a été donnée pour les rénovations. C’est le diocèse qui met la main à la poche pour financer ces travaux à trois millions d’euros. Un appel aux dons a été lancé. Plusieurs événements sont en cours de réflexion pour ramener des futurs donateurs. « On aura besoin de frapper à plusieurs portes pour récolter la somme ». La date de fin des travaux n’a pas encore été fixée.
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