Une actualité complètement éclipsée par la pandémie de Coronavirus et qui est pourtant une réelle menace : les incendies à Tchernobyl.
Le 4 avril dernier, un premier incendie se déclarait. Aujourd’hui, plusieurs foyers ne sont toujours pas maitrisés, certains pourraient être à quelques centaines de mètres seulement des installations nucléaires.
Le sol, là bas est encore très lourdement contaminé. Résultat : selon le directeur du laboratoire de la CRIIRAD (la commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité, créée en Drôme), à "Kief la quantité de césium radioactif dans l’air aurait été multipliée par, au moins, 100 depuis le début de ces incendies".
La réponse de Bruno Chareyron est rassurante : "une partie des panaches pourrait atteindre la France mais à des niveaux en éléments radioactifs extrêmement faibles. Et on a pu le vérifier sur le filtre à poussières de notre balise de Montélimar, le césium 137 n'a pas été détecté."
Hier les informations données par les autorités ukrainiennes semblaient selon Bruno Chareyron, plus rassurantes quant à la maitrise de ces incendies.
Retrouvez l'interview complète de Bruno Chareyron ici :
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !