La souris informatique... à ne pas confondre avec le rongeur. Ce petit objet informatique qui fait partie de notre quotidien et prolonge notre bras pour accéder aux fonctionnalités de notre ordinateur s’appelle en langage informatique un outil de pointage. Cette souris tient son nom de la forme et de la couleur grise du boitier qui, prolongé d’un fil, lui donnait l’aspect d’un petit rongeur et de sa fine queue.
L’invention date de 1963, mais il faudra attendre 5 ans avant sa présentation ou public, qui elle date de 1968. Comme en science une invention ne devient réellement une innovation que lorsqu’elle est présentée à la communauté scientifique ou au grand public, c’est le consommateur qui ensuite en fera succès ou non. On doit donc cette invention à Douglas Enghelbart décédé en 2013.
Si l'on regarde la première souris, celle présentée en 1968 par Douglas Enghebart, on constate qu’il s’agit tout simplement d’une petite boite en bois avec un bouton poussoir et des gros cylindres en dessous. Rapidement, celle-ci a évolué, le cylindre peu pratique et maniable laisse place en 1979 au boitier ergonomique qui se cale dans le creux de la main, avec en dessous en lieu et place d’un cylindre, une balle de caoutchouc rigide permettant, grâce à des capteurs, une meilleure maniabilité de la souris.
Différentes évolutions vont ensuite apparaitre : la disparition de la balle au profit d’un petit laser optique, puis le fil viendra à disparaitre laissant place à la technologie infrarouge puis au Bluetooth. Un objet en lui-même qui risque à terme de disparaître au profit de nouvelle technologie de pointage. L’ordinateur portable vous le prouve puisque ce sont vos doigts qui opèrent directement soit sur l’écran soit sur le trackpad qui se situe en bas de votre clavier.
En revanche le principe de la souris devrait rester, à savoir le fait de pointer sur un écran tel ou tel objet ou dossier, de l’ouvrir ou le fermer. Pour certains publics, comme les personnes porteuses de handicaps, la souris reste et restera un moyen essentiel pour communiquer via leurs ordinateurs.
Vous l’aurez compris cette souris fait partie de notre quotidien, et d’ailleurs comment aurais-je pu écrire cette chronique sans souris ni clavier à moins de retourner au bon vieux stylo… Des souris donc qui se multiplient :elles ont cet avantage sur le rongeur, c’est qu’elles ne mangent pas notre gruyère.
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