Le Pape François a célébré hier la messe des Rameaux, qui ouvre la Semaine Sainte, sur la place Saint-Pierre fleurie de palmes. Devant une foule de fidèles portant des rameaux d’olivier, le Saint-Père a appelé à apprendre à voir Jésus en celui qui souffre aujourd’hui, comme Jésus a souffert sur la Croix, en cette célébration à la fois "joyeuse et douloureuse". Des mots qui font écho à ce que vivent les chrétiens d’Irak.
Des centaines de personnes ont célébré dimanche, à Qaraqosh, pour la première fois depuis deux ans, la première fête des Rameaux, après le départ en octobre dernier des djihadistes de l’organisation Etat islamique. Une ville qui a revêtu pour l’occasion ses plus beaux atours loin de l’image de ville fantôme qui lui colle à la peau depuis plusieurs mois. De nombreux fidèles ont parcouru plusieurs dizaines de kilomètres pour célébrer les Rameaux dans leur ville. Revenir, semble si proche et si loin à la fois. Les stigmates laissés par Daech sont encore visibles.
La cour de l’église a en effet été transformée en camp d’entraînement par l’Etat islamique. Des mannequins criblés de balles jonchent encore le sol. Malgré tout, offrir un signe d’espoir aux habitants de Qaraqosh, c’est ce que veut faire Mgr Petros Mouche. Ce dernier s’est réinstallé il y a une quinzaine de jours sur place. Un symbole fort pour les habitants.
Et cette maison dans laquelle s'est installée Mgr Mouche a été financée par Fraternité en Irak. Une association qu'il est possible d'aider par des dons.
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