J'habite un presbytère de Haute-Savoie... et je ne suis pas prêtre !
Les maisons à côté du clocher du village comportent souvent des salles de travail, mais aussi un logement pour le prêtre. Mais des prêtres, il y en a moins ! Et parfois, les paroisses choisissent d'y loger des membres de la communauté chrétienne, en leur confiant des missions : être présence d'Eglise dans ce lieu, ouvrir l'église et gérer les salles... Témoignages de familles à Argonay, Cuvat, Esery, Seynod.
Clés anciennes ©PixabayAnick, couturière, vit avec son époux Daniel, diacre, au presbytère d'Esery : "Le presbytère pousse à parler de la foi. Les conversation dérivent souvent sur le sujet, avec les personnes qui m'apportent des travaux de couture".
Catherine habite depuis plus de 20 ans le presbytère de Cuvat : "Le presbytère, c'est une porte où tout le monde peut frapper, c'est un lieu où l'on parle... et où l'on prie, l'hiver, quand l'église n'est pas chauffée. Cette maison sent bon la prière : je m'y sens bien, cela me porte !"
Un lieu d'accueil et de rencontre
Rose, 7 ans, habite le presbytère de l'église Saint-Martin de Seynod, avec son frère et ses parents Marion et Jean-Michel : "Le jardin est beau et la maison est grande. J'aime beaucoup ouvrir et fermer l'église : j'y chante le Notre-Père et le Je Vous Salue Marie et je fais semblant d'être le prêtre ! "
Claire et Mickaël résident dans le presbytère d'Argonay avec leurs 3 enfants : "Nous aimons vivre dans des lieux d'accueil et de rencontre ! Au presbytère, un jour c'est un paroissien qui frappe à la porte, le lendemain deux hommes sortant de prison, un autre jour un voisin du quartier. C'est riche et cela nourrit la foi !"
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