Les Journées mondiales de la jeunesse s’ouvrent aujourd’hui ! Présidée par l’archevêque de Panama, la messe d’ouverture marquera le coup d’envoi de cette 34e édition. La ville va ensuite vibrer jusqu’à dimanche au rythme des rencontres avec le pape François, des catéchèses et du festival de la jeunesse.
Frère Aloïs, le prieur de Taizé, est arrivé au Panama avec plusieurs frères de la communauté. Il se réjouit que ces JMJ réunissent les jeunes d’Amérique centrale, qui, souvent, ne peuvent se déplacer en Europe. « C’est une Eglise où il y a de grands espoirs », note-t-il.
Les pèlerins français sont tous arrivés sur le sol panaméen, et, avec eux, des jeunes du diocèse de Nanterre. Ils ont été accueillis par la paroisse de la Inmaculad Concepcion de Veracruz.
« On a pu se réunir en amont, pour que l’unité du groupe diocésain se fasse. Nous attendons de chacun de ces jeunes qu’ils deviennent missionnaires dans leurs propres paroisses ».
Ils ont pu vivre des moments forts, chaleureux. « Des familles assez modestes donnaient avec amour et joie ». Les jeunes attendent avec impatience de pouvoir communier avec d’autres.
44 jeunes de l’Enseignement catholique sont présents parmi les pèlerins. Joseph Herveau est le responsable national de l’Animation Pastorale du Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique. Il souligne la nécessité de faire preuve de souplesse, de patience et d’adaptation au Panama, lorsque, dans les milieux éducatifs, on fait plutôt dans la maîtrise et la précaution !
Avec lui, Robin Carton, jeune professeur de physique-chimie et Jean-Philippe Moreau, animateur en pastorale scolaire. Tous deux sont ravis de l’accueil des Panaméens : « Je ne pensais pas être autant attendu » !
Joseph Herveau revient sur les spécificités de l’enseignement catholique. « On fait le pari d’être une institution ecclésiale, destinée à tous et pour tous ». La foi est considérée comme un moteur éducatif : on s’appuie sur l’Evangile « en actes ». Le regard porté sur l’élève change tout.
Frère Aloïs insiste sur l’idée de continuité dans la foi. La foi imprègne toute notre vie, et l’enseignement catholique est « un signe fort pour une formation qui doit continuer ». À Taizé, les frères portent une attention toute particulière aux jeunes professionnels. « C’est à cet âge-là que se décide l’avenir et l’engagement à long terme ».
« Voici la servante du Seigneur; que tout m’advienne selon ta parole ». Une invitation, notamment, à se mettre au service des autres…
Marie est une figure incontournable du Panama. En témoigne ce micro-trottoir réalisé au Parc Omar, au cœur de la ville.
Frère Aloïs est impressionné par ces discours. « Marie, constamment, nous envoie vers le Christ. Il faut tenir dans la foi, dans les moments difficiles de la vie ».
Marie-Charlotte Laudier s’est promenée dans la ville… Elle en livre un descriptif dans sa carte blanche.
« C’est la séquence de l’unité qui démarre », souligne Frère Aloïs, « l’unité dans cette grande diversité, qui est l’unité du Christ ».
Robin fait part de son impatience à l’idée de rencontrer le Pape. Pour Jean-Philippe, qui a déjà vécu les JMJ de Cracovie, c’est une rencontre essentielle. « Il faut se laisser bousculer, bouleverser ».
Rendez-vous demain pour un nouvel épisode !
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !