Derrière, ou plutôt au devant de la route des 400 belges déjà partis avec la route Church4You, quelques personnes se cachent afin que les préparations finales de ces JMJ se passent au mieux. Avec des vidéos publiées en direct sur les réseaux sociaux, Luc, Pierre et Bénita racontent leurs aventures sur les routes portugaises. Nous les avons rencontrés.
Ils se définissent comme la “CGDBF”, la Coordination Générale de la Délégation Belge Francophone. Leurs têtes ne sont pas inconnues des jeunes qui suivent ces JMJ. Liés aux pastorales des jeunes de Belgique, et à l’organisation du Festival JMJ Belgium en 2022, les coordinateurs s’affairent pour que tout soit parfait lors de l’arrivée des jeunes dans les différents points de chute tout au long de leur route vers Lisbonne. Leur quotidien : la logistique, et les aventures, comme ils peuvent le témoigner sur Facebook. Ils s’occupent d’anticiper les repas des pèlerins, le parking des cars, et anticipent même le voyage, ayant une journée d’avance sur l’itinéraire des jeunes.
Bien qu’étant responsable du lien entre l’organisation officielle des JMJ, c’est surtout dans les détails pratiques qu’ils ont la tête. “L’idée, c’est que les jeunes puissent vivre leurs meilleures JMJ”. Pierre ajoute : “On s’occupe du cadre, pas du fond, ce qui permet aux jeunes d’être attirés par le fond”. Qu’un blessé soit pris en charge, qu’il y ait les bonnes assurances, que la nourriture soit au bon endroit et au bon moment, tout semble aller pour le mieux.
Un voyage qui se passe au mieux
Des pépins ? Si personne ne les voit, il en existe. “Il y en a plein”, nous raconte Luc. Chacun des membres de l’équipe y va de son anecdote.
Bénita souligne un problème de climatisation dans un des bus utilisé par les jeunes. “C’est déjà en mode portugal à fond, presque avec un maillot de bain, ils chantent et c’est le feu.”, relativise-t-elle.
Pour Pierre, c’est une escale à Draguignan qui a été marquante. “On devait récupérer de la nourriture dans notre camionnette. Mais il y en avait plus que commandé, et le responsable, Eric, croyait impossible de pouvoir mettre les deux mètres cubes dans le véhicule. Mais on a optimisé la place, et on a même eu encore de la place”. Un défi de plus relevé par la petite équipe.
Peut-être une plus grande frayeur, c’est l’arrivée des bus à Dax. “Les cars sont partis de Belgique et devaient arriver à Dax en 21h, pauses comprises.”, nous explique Luc. “Le car a l’obligation de s'arrêter au bout”. Un des car s’est arrêté au bout de 21h de justesse sur le parking, devant l’endroit où devaient aller les jeunes. A une dizaine de minute près, les pèlerins auraient sûrement dû dormir dans le car. “On a eu chaud”, plaisante Luc.
Si les participants ne voient peut-être pas les aventure de la “CGDBF”, les trois compères veulent les rassurer : “On veut dire à ces un million de jeunes qui nous suivent : Sentez-vous en sécurité. On vous porte tous dans la prière, et notre joie, nous la vivons là aussi, parce que le Christ nous rassemble tous”.
Vous pouvez retrouver la CGDBF qui nous raconte l'une de leurs aventure ci-dessous :
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !