Ce mercredi 29 novembre, le CIO devait déterminer qui de la Suisse, de la Suède ou des Alpes entrait dans la phase dite de “dialogue ciblé”, dernière étape avant le choix du site hôte des Jeux olympiques de 2030. Mais le dossier français est le seul à avoir franchi cette étape avec succès et l’annonce officielle n’est plus qu’une formalité !
Le CIO a fait le choix d’entrer en dialogue ciblé avec un seul des trois candidats, un scénario que peu aurait pu prédire lorsque le 7 novembre dernier, les Régions AURA et PACA déposaient tardivement leur dossier.
Pour Edgar Grospiron, le succès est celui d’un projet plus vert. “Il y a deux candidatures possibles : celle qui implique de la construction parce qu’on manque d’infrastructures ou celle de la réutilisation parce que l’on a les infrastructures” commence le triple champion du monde et champion olympique en 1992 de ski acrobatique. “Je suis vraiment heureux parce que quand nos enfants demanderont quel monde, on va leur laisser, on pourra dire que c’est un monde avec des perspectives qui peuvent être sympa”.
Un point souligné par Karl Stoss, à la tête de la commission d'attribution des JO de 2030, lors de la conférence de presse organisée par le CIO, en fin de journée. "La commission a été impressionnée par la prise en compte des enjeux socio-économiques de la candidature française et par l'adhésion de la population”. La volonté de faire naître un tourisme durable a également été soulignée, tout comme le patrimoine en terme de sport d'hiver.
Si le CIO n'officialisera la tenue des Jeux de 2030 en France qu’en juillet prochain, pour les Régions AURA et PACA, sauf cataclysme, c’est dans la poche.
Une victoire qui a un parfum de revanche pour Edgar Grospiron qui s'était battu, en vain, pour des Jeux français en 2018. “Il ne faut jamais s'avouer vaincu !” rit-il. “Ce n'est jamais simple, ça apporte son lot de défis et de challenges, mais on sera prêt.”
Nul doute qu’à la lumière de l’expérience accumulée lors des Jeux de Chamonix, Grenoble et Albertville, les Alpes Françaises seront capables de rédiger, dès le mois de mars “le schéma exécutif” que le CIO lui demande désormais.
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