Arles
La préservation de la réserve naturelle de Camargue est à nouveau saluée par le Conseil de l'Europe. La reconnaissance de plusieurs décennies d'efforts. Gaël Hemery, directeur de la réserve naturelle nationale de Camargue est notre invité sur Dialogue RCF.
Depuis 1927 la réserve naturelle nationale de Camargue s'affaire à étudier et protéger cette zone humide unique. Une nouvelle fois ces efforts de longue haleine sont récompensés par le Conseil de l'Europe.
La réserve naturelle nationale de Camargue reçoit pour la cinquième fois le diplôme des espaces protégés. Un diplôme valable jusqu'en 2031.
La zone humide Camargue, soumise au changement climatique, est un bon indicateur de l'adaptation de la biodiversité. Avec les intrants agricoles, la montée des eaux et donc l'augmentation de la salinité de l'eau, les équilibres sont bouleversés.
"Certaines espèces, d'oiseaux et de canards notamment, restent moins longtemps en Camargue lors de leur migration" explique Gaël Hemery, directeur de la réserve naturelle nationale de Camargue.
Le conseil de l'Europe fait plusieurs recommandations pour que les efforts de préservation soient renforcés. Parmi ces remarques la mise en place le « plan de sauvegarde du
Vaccarès » pour augmenter les entrées d'eau douce.
Un autre point de vigilance : les conséquences potentielles de l'installation d'éoliennes en mer sur l'écosystème.
"Les études sont en cours et nous espérons que la biodiversité ne sera pas une variable d'ajustement" résume Gaël Hemery.
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