Faut-il changer la loi déjà existante sur la fin de vie ? C’est la question à laquelle devra répondre en mars prochain la convention citoyenne qui se réunit ce 9 décembre. Sur le sujet de l’aide active à mourir, l’Eglise Catholique et l’Eglise Protestante Unie de France ont exprimé leurs inquiétudes.
En dehors de la convention citoyenne, les pastorales de la santé des diocèses des deux Savoie comptent bien s'emparer du sujet de la fin de vie. Et cela à l’écoute des réflexions des soignants, aumôniers, visiteurs de personnes malades et des malades eux-mêmes.
Blandine Feugier est responsable de la pastorale de la santé sur le Diocèse d'Annecy et aumônier au Centre Hospitalier Alpes Léman. Elle a déjà vécu un temps d’échange sur la fin de vie au sein du comité d’éthique de son établissement.
On recherche à travers ces questionnements ce que cela implique pour les soignants, pour les personnes et leur entourage. Et au niveau de la société aussi ! C'est intéressant de balayer tout et se dire qu'il faut se questionner sur tout.
Proposer des temps d'échange dans cet esprit, s'emparer de la question localement. C'est justement l'objectif de la pastorale de la santé sur les diocèses de Savoie. Anne Manillier en est la responsable interdiocésaine. "Les équipes s'intéressent à cette réflexion autour de la fin de vie. On a entamé les démarches auprès des médecins des soins palliatifs de Chambéry. Quelque chose va se mettre en place sans doute à partir de janvier pour débattre et réfléchir sur ces questions là."
Sur les deux Savoie, les pastorales de la santé coordonnent des aumôniers dans les établissements de santé et des milliers de bénévoles qui visitent et accompagnent les malades.
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