L'examen du projet de loi sur la fin de vie est en cours à l'Assemblée Nationale après que les députés aient largement modifié le texte du projet initial. Que contient ce nouveau texte ? Comment la loi impacterait les soignants ? Et pourquoi cette loi est reçue par les citoyens français ? Retrouvez dans notre dossier spécial des éléments de réponses.
Stoppés avec la dissolution de l'Assemblée nationale, les débats sur la fin de vie feront date. Il y a eu ceux qui ont défendu le soin avant tout, d'autres le droit à mourir dans la dignité, d'autres encore ont avancé l’interdit de tuer. On a aussi entendu certains défendre une assistance à mourir vue comme un service. Comment aborder la fin de vie ? Est-ce à partir de dogmes ou faut-il se faire une opinion à partir de l'expérience vécue ? Le podcast PAS SI SIMPLE donne la parole au Dr. Sophie Crozier, neurologue à hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Les représentants des cultes ont été auditionnés le 24 avril 2024 à l’Assemblée Nationale par la commission spéciale sur le projet de loi sur la fin de vie. Ils ont tous alerté sur les conséquences d’une "aide à mourir" qui risque d’ouvrir à l’euthanasie et au suicide assisté. Ils ont tous appelé au développement des soins palliatifs par la loi Claeys-Leonetti encore mal appliquée.
Haïm Korsia, était l'invité de la matinale RCF ce jeudi 23 mai. Il publie "Comme l'espérance est violente”, aux éditions Flammarion. Le Grand-Rabbin de France réagit au projet de loi sur la fin de vie, alors que le débat dans l'hémicycle débute lundi 27 mai.
Le professeur Sadek Beloucif est chef du service d’anesthésie-réanimation à l’Hôpital Avicenne de Bobigny. Aussi membre du Forum de l’islam de France, et ancien membre du Comité national d'éthique, il apporte son éclairage et celui de la religion musulmane sur le projet de loi sur la fin de vie.
Le lundi 11 mars, dans une interview donnée à La Croix et Libération, Emmanuel Macron a présenté le contenu du texte législatif sur la fin de vie. Il prévoit une aide active à mourir sous conditions. Monseigneur Matthieu Rougé, évêque de Nanterre était l'invité de la matinale.
Le 12e Synode de L'Église protestante unie de France s’est tenu à Toulon du 8 au 11 mai. 200 délégués luthéro-réformés se sont retrouvés pour décider, entre autres choses, de la création d'un nouveau ministère pour accompagner les fidèles. Pour en parler, la pasteure Emmanuelle Seyboldt, la présidente du conseil national de l'Église protestante unie de France était invitée ce mardi sur RCF.
Ce lundi 27 mai, l'examen du projet de loi sur la fin de vie débute à l'Assemblée Nationale. Mais alors que contient le texte ? Éléments de réponse avec Pierre Jova, journaliste à l’hebdomadaire La Vie et auteur de : "Peut-on programmer sa mort ?", aux éditions du Seuil.
Figure médiatique défendant la légalisation du suicide assisté en France, Jacqueline avait annoncé vouloir se donner la mort en janvier 2020 en Suisse. C’est finalement deux ans plus tard qu’elle se donne la mort, en avril 2022. Son ami, Thomas Misrachi, journaliste et adhérent de l’ADMD, une association pro-euthanasie, l’a accompagnée, à son domicile parisien, dans ses derniers instants de vie. Il livre son témoignage de ce moment particulier dans son livre “Le dernier soir” publié chez Grasset. Le journaliste, grand reporter à TF1, assure vouloir lui aussi, se donner la mort à l’âge de 75 ans.
Les grandes lignes de l’avant-projet de loi sur la fin de vie ont fuité dans le Figaro ce jeudi. Ce document de travail franchit « un certain nombre de lignes rouges » estime le Dr Claire Fourcade, présidente de la société française d’accompagnement et de soins palliatifs.
Dans la nuit du 17 au 18 mai 2024, la commission spéciale de l’Assemblée nationale a voté en faveur d’un accès élargi à l’aide active à mourir. L’une des conditions strictes qui avait été inscrite dans le texte initial, a été supprimée par les députés. Il s’agit de l’obligation pour le malade d'avoir un pronostic vital engagé "à court ou moyen terme" pour avoir accès à un geste létal. Une réécriture des dispositions qui pose question. Ce projet de loi est-il une véritable évolution sociétale ou plutôt une "rupture anthropologique", comme le martèlent les élus du RN et LR qui s’y opposent ? Frédéric Mounier et ses invités tentent de répondre à cette question dans cet épisode d’Où va la vie.
Le projet de loi sur la fin de vie est présenté ce mercredi en Conseil des ministres. Il doit renforcer les soins palliatifs et ouvrir aussi la possibilité d’une "aide à mourir" pour des malades majeurs sous conditions, mais certaines modalités prévues par le texte inquiète une partie des soignants.
La fondatrice de la Maison de l’Europe de Rennes a écrit à Emmanuel Macron. Elle a d'ores et déjà annoncé au chef de l’Etat qu’en cas d’adoption du projet de loi fin de vie, elle renoncerait à la Légion d'honneur, reçu à l’Élysée cinq ans auparavant.
Le projet de loi sur la fin de vie est présenté ce mercredi en Conseil des ministres. Il doit renforcer les soins palliatifs et ouvrir aussi la possibilité d’une "aide à mourir" pour des malades majeurs sous conditions, mais certaines modalités prévues par le texte inquiète une partie des soignants.
Une loi sur la fin de vie d'ici le mois de septembre. C'est le souhait d'Emmanuel Macron, après avoir reçu début avril les citoyens qui ont planché sur le sujet. Certains soignants n'hésitent pas à exprimer leur malaise à l'idée d'une évolution qu'ils assimilent à un dévoiement de leur métier. Ministre déléguée chargée des professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo fait un point d'étape des concertations qu'elle mène avec les parties prenantes.
Du 28 au 31 mars, la Conférence des évêques de France tenait à Lourdes son assemblée plénière de printemps. Entre autres sujets évoqués, la lutte contre la pédocriminalité dans l'Église et la fin de vie. Ce dimanche, la convention citoyenne sur la fin de vie a rendu un rapport dans lequel elle se prononce à 76% en faveur d'une aide active à mourir. En parallèle, les citoyens tirés au sort en décembre dernier demandent instamment "un accès à des soins palliatifs dans tous les établissements hospitaliers".
À trois reprises, les membres de la convention citoyenne sur la fin de vie ont visité la maison médicale Jeanne-Garnier. Cet établissement d’inspiration chrétienne, dédié à l’accueil des personnes en fin de vie ou gravement malades, est réputé dans le domaine des soins palliatifs. Quelles ont été les réactions de membres de la convention ? Qu'est-ce qui les a touché dans le modèle de soin proposé à Jeanne-Garnier ? Réponses d’Isabelle Lesage, la présidente de l’établissement.
Devant les membres de la convention citoyenne sur la fin de vie reçus à l'Elysée, Emmanuel Macron a annoncé hier vouloir "un projet de loi d'ici la fin de l'été 2023". La veille, dimanche 2 avril, l'assemblée tirée au sort et pilotée par le CESE rendait un rapport dans lequel elle se prononçait à 76% pour l'ouverture d'une aide active à mourir.
Pour beaucoup, les soins palliatifs sont liés à la mort, renvoyant chacun à ses propres peurs sur le sujet. Mais que se passe-t-il au quotidien dans une unité de soins palliatifs ? Reportage à l'hôpital de Trévoux, dans l'Ain.
"Ce n’est pas l’existence qui est digne, c’est la personne qui est digne en elle-même." Cette "philosophie", c'est celle qui a guidé le Docteur Marie-Sylvie Richard, religieuse xavière, qui a exercé durant 30 ans en unité de soins palliatifs. Pour RCF, elle a accepté de nous accompagner, aux côtés de Frédéric Mounier, tout au long d'une série de cinq émissions sur la fin de vie. Avec justesse et lucidité, elle livre son regard sur la souffrance.
Médecin cardiologue, Jean Leonetti a donné son nom à la fameuse loi de 2005 encadrant les droits des malades en fin de vie, la loi Leonetti. A l'époque, le cas de Vincent Humbert avait entraîné le lancement d'une mission parlementaire par le gouvernement Raffarin. En 2016, cette loi sur la fin de vie a été révisée, avec la loi Claeys-Leonetti qui renforce le droit d'accès aux soins palliatifs. Mais Emmanuel Macron souhaite aujourd'hui aller plus loin.
Le 13 septembre dernier, le Conseil consultatif national d’éthique (CCNE) a rendu pour la première fois un avis favorable à l’ouverture à "l’aide active à mourir" strictement encadrée. Dans son avis, le CCNE a émis le souhait de renforcer et d’améliorer dans un premier temps la prise en charge en soins palliatifs, en encourageant notamment le soutien de l’expression anticipée de la volonté des patients. Quelle valeur peuvent avoir ces "directives anticipées" ? Peuvent-elles être révocables ? On en parle avec Claire Fourcade, la présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs, la philosophe et sœur Xavière Agatha Zielensky et l'essayiste Erwan Le Morhedec.
"Questions éthiques relatives aux situations de fin de vie : autonomie et solidarité". C’est ainsi que le Comité national d’éthique a titré son dernier avis relatif à "l’aide active à mourir", publié le 13 septembre dernier. Mais à quoi correspondent les termes d’autonomie et de solidarité ? Quel sens prennent-ils dans le cadre de la fin de vie ? Une philosophe de la faculté jésuite de Paris, une médecin spécialiste des soins palliatifs et un avocat, auteur d’un livre sur la fin de vie, en débattent dans notre émission Où va la vie ?.
La loi sur la fin de vie pourrait évoluer prochainement. C’est en tout cas la porte entrouverte par Emmanuel Macron, annonçant il y a quelques semaines le lancement d’une convention citoyenne sur la fin de vie, qui se déroulera d’octobre à mars. Dans le même temps, le comité consultatif national d’éthique a jugé qu’une aide active à mourir pourrait s’appliquer en France. Mgr Eric de Moulins Beaufort, archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France, a pu exprimer son inquiétude à Emmanuel Macron. Il était l'invité de la Matinale RCF.
Dans la nouvelle proposition de loi, portée par plusieurs dizaines de parlementaires, il est question d'une "fin de vie libre et choisie". La légalisation du suicide assisté, qui sera l'un des thèmes de la prochaine campagne présidentielle, est-elle une solution face au "mal mourir" ? Quelles conséquences pour les familles ? On en parle avec Marie-Sylvie Richard, religieuse xavière, médecin formatrice à la Maison médicale Jeanne-Garnier, docteure en éthique médicale et membre du département d'éthique biomédicale au Centre Sèvres à Paris.
Le débat autour de la fin de vie ressurgit dans le débat politique à l'approche de l'élection présidentielle. La loi Claeys-Leonetti, actuellement vigueur, reconnaît le droit à une sédation profonde et continue jusqu'au décès. Un droit mal compris par beaucoup de patients, selon Marie-Sylvie Richard, religieuse xavière, médecin formatrice à la Maison médicale Jeanne-Garnier, et docteure en éthique biomédicale et membre du département d'éthique biomédicale au Centre Sèvres à Paris.
Le manque criant de personnel dans les Ehpad comme dans les unités de soins palliatifs donne lieu à des situations dramatiques. Des soignants épuisés, des familles inquiètes... Une situation que Marie-Sylvie Richard, religieuse xavière, médecin formatrice à la Maison médicale Jeanne-Garnier, n'a jamais connue. Elle tire la sonnette d'alarme.
La maladie de Charcot, la sclérose en plaques, le locked-in syndrome... Régulièrement dans les médias on évoque le cas d'une personne qui a décidé de mettre fin à sa vie car elle était atteinte d'une maladie dont l’issue serait fatale. Quelle attitude avoir dans ce genre de situations ? On en parle avec Marie-Sylvie Richard, religieuse xavière, médecin formatrice à la Maison médicale Jeanne-Garnier, docteure en éthique médicale et membre du département d'éthique biomédicale au Centre Sèvres à Paris.
L'accompagnement médical et humain des personnes en fin de vie a connu ces dernières décennies une évolution considérable. Ce temps si singulier que vivent malades et personnes âgées est marqué bien souvent par la peur, la solitude ou la souffrance. Mais si ces personnes sont accompagnées dignement, par les médecins ou les bénévoles, les relations vécues se révèlent d'une qualité humaine exceptionnelle.
Fin de vie. On sait qu'un texte doit revenir à l’Assemblée fin janvier. Le premier ministre en a parlé dans un entretien hier à nos confrères de Ouest France hier. On ne sait pas quelle forme prendrait ce texte.
Accompagner les personnes âgées ou souffrantes dans les derniers moments de leur existence est un défi pour les malades eux-mêmes, leurs proches et les soignants ; et aussi un immense cadeau fait à la société tout entière. Lundi 25 novembre RCF organise une soirée de témoignages. Vous entendrez des médecins en soins palliatifs mais aussi des accompagnants bénévoles témoigner de la beauté et de la complexité de leur mission.
Maurice Perrot vient de publier le livre "Balade au parc Kinson". Un ouvrage dans lequel cet habitant de Bruz raconte comment son épouse Brigitte a été emportée par la maladie de Parkinson. Elle souffre d'une forme rare de la maladie : une parkinson brutale à forme musculaire prononcée. Un récit de courage et de dévouement qui met en lumière la solitude des aidants familiaux et le manque de prise en charge adaptée pour les malades atteints de Parkinson.
La vie est le pilier de la doctrine sociale de l'Église. Ses principes fondamentaux sont le respect et la dignité de la vie humaine. Pour l'Église, la société doit veiller à défendre la vie humaine, de sa conception à sa mort naturelle. C'est pour cela que l'Église ne cesse d'interpeller les élus sur les questions éthiques. Les évêques se sont notamment exprimé, lors de l'Assemblée plénière, de mars dernier, sur le projet loi fin de vie : “Toute vie humaine mérite d'être inconditionnellement respectée et accompagnée avec une authentique fraternité. Notre idéal démocratique si fragile et si nécessaire repose sur l'interdit fondateur de donner la mort”
Le diocèse de Nice (Pôles Dialogue avec le Monde et Solidarités) vous invite ainsi à une soirée interventions, témoignages et débats autour de la fin de vie à l'Institut Stanislas Nice.
Avec la dissolution de l’Assemblée nationale, les débats sont suspendus et la lecture des textes abandonnée. L’Assemblée nationale avait adopté six des vingt-et-un articles du projet sur la fin de vie. Qu'en retenir ? Quels regards les soignants chrétiens avaient-ils sur "l'aide à mourir" et le modèle défendu par Emmanuel Macron ?
À l’Assemblée nationale, les députés s’apprêtent à examiner le brûlant sujet de l’article 6 du projet de loi fin de vie. Il prévoit de définir les contours des conditions d’accès de l’aide à mourir. Le terme de pronostic vital engagé “à court et moyen terme” a été remplacé en commission spéciale par la notion de “maladie en phase avancée ou terminale”. Qu’est-ce que ça change ? On vous explique.
L'aide à mourir proposée par le gouvernement ne convient pas à Alliance Vita. le collectif a manifesté son mécontentement et demande un report de cette loi. Il est proposé de résorber les déserts médicaux en maisons de soins palliatifs à la place du suicide assisté.
Les évêques sont nombreux à sortir du silence sur l'aide active à mourir. Le projet de loi sur l'euthanasie est débattu à l'Assemblée Nationale. Mgr Nault a écrit aux habitants du diocèse de Nice.
Carol Saba, avocat et porte-parole de l'assemblée des évêques orthodoxes de France, était l'invité de la matinale pour évoquer le projet de loi sur la fin de vie. Les débats ont commencé lundi 27 mai dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale.
LA CHRONIQUE DE PASCAL MORINIÈRE - L'examen du projet de loi sur la fin de vie a débuté hier, lundi 27 mai, en première lecture, dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Pascal Morinière, présidente des associations familiales catholiques nous explique quelles sont les forces en présence et en quoi derrière ce projet de loi, il y a un débat de société.
LA CHRONIQUE DE PASCALE MORINIÈRE - La semaine dernière, la commission spéciale de l’Assemblée nationale a examiné le projet de loi sur la Fin de vie. Où en est-on à présent ? L'analyse de Pascal Morinière, présidente des associations familiales catholiques.
Il y a deux façons d’aborder le débat sur la fin de vie : une approche intellectuelle, philosophique, qu’on pourrait qualifier de rationnelle et une approche vécue, faite de témoignages sur ce moment de vérité qu’est la mort et l'approche de la mort.