Le patron de Renault-Nissan veut fonder un capitalisme responsable
Après le capitalisme dominant des Trente Glorieuses et l'ultralibéralisme des années Reagan et Tatcher, l’Europe peut-elle trouver une voie médiane et originale pour sortir de l’affrontement du capitalisme anglo-saxon et du capitalisme chinois. C’était l’objet de la réflexion le samedi 28 août au colloque “Espérer quoi qu’il en coûte, pour une économie humaine”, avec la participation de Mgr d’Ornellas et Jean Dominique Sénard, PDG du groupe Renault-Nissan.
Jean-Dominique Senard, directeur général de Michelin, janvier 2015 -Wikipédia
Pour sortir de la crise du capitalisme peut-on imaginer économie sociale et solidaire ? Jean Dominique Sénard, président du groupe Renault Nissan, a participé à un colloque de l’Institut de Formation Théologique du diocèse de Rennes le 28 août au Prieuré d’Ardevon dans la baie du Mont Saint Michel. Il estime qu’une 3ème voie est indispensable pour échapper au capitalisme dominant du monde anglo-saxon d’un côté et du capitalisme chinois de l’autre. Le patron de Renault veut bâtir un capitalisme responsable qui mettrait en valeur les grands principes européens. Il travaille avec la commission européenne pour créer un cadre adapté susceptible d’apporter la prospérité pour tous tout en résolvant les questions sociales et environnementales. Pour cela il faut d’abord se libérer des critères purement financiers. Il met aussi en garde contre l’utopie de la décroissance prônée aujourd’hui par certains militants écologistes.
Le forum de la rédaction de RCF Alpha vous invite aujourd’hui à entamer cette réflexion avec Jean Dominique Sénard, Yves Morvan, ancien président du Conseil Economique et Social de Bretagne, et Stéphane Gardette, président des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens.
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