A la mi-avril, Les Républicains, emmenés par Valérie Pécresse, n'empochaient que 4,48% des voix lors de l'élection présidentielle. Le pire score de l'histoire du parti depuis la Ve République. A l'approche du "3e tour", les élus LR de l'Isère veulent tourner la page et prouvez qu'ils pèsent encore dans le paysage politique du département.
En 2017, LREM (aujourd'hui devenu Renaissance) renversait l'ordre établi et s'offrait, malgré sa récente création, 9 des 10 circonscriptions de l'Isère, seule la 4e restait entre les mains du PS. Cinq ans plus tard, les Républicains du département veulent se positionner comme le parti de l'alternative face à des députés de la majorité présidentielle bien décidés à rester en poste, une gauche unie sous les "Mélenchon Président !" et un Rassemblement National fort de son récent score présidentiel.
Le parti a fait le choix de présenter un candidat sur la quasi-totalité du département même si Yannick Neuder, le président des LR de l'Isère l'avoue "toutes ne sont pas gagnables". Alors que l'agglomération grenobloise votait, il y a quelques semaines, à plus de 35 % pour Jean-Luc Mélenchon lors de l'élection présidentielle, Les Républicains ambitionnent de gratter des voix dans le Nord Isère. Une terre qui, ces dernières années, a plus volontiers voté RN ou Reconquête que Renaissance ou LFI.
Mais la bataille sera rude, le récent sondage IFOP pour les Républicains et dévoilé par le Dauphiné Libéré, ne donne Yannick Neuder en tête sur sa circonscription que d'une courte tête (28 %) devant le candidat NUPES (26 %).
Retrouvez l'intégralité de l'entretien réalisé avec Yannick Neuder, président du groupe LR de l'Isère.
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