Les orientations diocésaines de l’enseignement catholique du Morbihan ont été promulguées en juin dernier. Concentrées dans quatre domaines : l’éducation et la pédagogie, les relations vécues au sein ou entre établissements, l’animation pastorale, et l’organisation et la structuration du réseau, ces orientations se veulent inspirantes pour les projets d’établissements des années à venir. Le mercredi 8 février, toutes les équipes éducatives des établissements catholiques morbihannais étaient invitées à vivre un atelier de concertation.
Depuis la rentrée de septembre 2022, une phase d’appropriation de ces orientations diocésaines renouvelées a débuté pour les équipes éducatives, aussi bien du premier que du second degré. Chacune avance à son rythme et selon sa réalité. A l’école St Henri St Joseph de Bignan par exemple, un premier atelier a déjà réuni l’équipe à l’automne, la rencontre du 8 février est une étape supplémentaire. L'objectif est « de se dire sur quoi on part, rédiger des fiches d’actions et les mettre en place rapidement, on veut repartir avec des choses concrètes qui vont servir aux élèves et à l’établissement dont on a la charge », explique Pauline Tardif, chef d’établissement.
Le travail préalable a déjà permis des prises de conscience, par exemple dans le champ de l’orientation diocésaine sur l’animation pastorale « on a une équipe qui est très engagée dans ce domaine là, on a plaisir à organiser des messes, on aime préparer nos élèves au sacrement avec la paroisse, les enfants et les familles répondent favorablement, donc on pensait être plutôt calé et en fait, on s’aperçoit qu’on a encore plein de choses à poursuivre dans ce domaine là et c’est intéressant de se remettre en question.»
Du côté d’Etel, l’école Sainte Anne participe elle aussi pleinement à la réflexion autour des orientations diocésaines de l’enseignement catholique du Morbihan. Petit établissement de deux classes en multiniveaux, l’accompagnement des élèves y est individualisé et le climat scolaire est porteur, comme l’explique la cheffe d’établissement Marine Morel « les enfants qui arrivent chez nous intègrent un petit groupe et l’enseignant a le temps de les connaître pendant quatre ans, avant le passage dans l’autre classe et donc de s’adapter aux besoins, parfois on va plus vite, parfois on va moins vite… Les enfants plus jeunes peuvent aussi s’inspirer de ce que font les plus grands, il y a cet échange entre enfants qui est très riche, notamment en maternelle du point de vue langagier. C’est une vraie richesse pour le territoire d’avoir ces petites écoles, ce sont des vécus d’élèves très riches et qui portent pour tout la vie. »
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