En République Démocratique du Congo (RDC), la situation ne s'arrange pas. La Fédération Internationale des Droits de l'Homme a déclaré craindre lundi 27 mars une généralisation des violences qui secouent déjà le centre du pays. Ce pays, miné par des conflits armés depuis une vingtaine d'années, est ébranlé depuis le 20 décembre dernier par une crise politique violente, qui a déjà causé la mort de plus de 400 personnes.
Une crise née du maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, dont le mandat est arrivé à expiration, et qui s'est pourtant maintenu au pouvoir. Fin décembre, un accord de cogestion a été signé entre la majorité et l'opposition, sous l'égide de l'épiscopat congolais, prévoyant la tenue d'une élection présidentielle à la fin de l'année.
Cet accord n'est cependant toujours pas rentré en application, d'où la recrudescence des violences. Un retard dû aux tractactions fastidieuses pour la nomination de postes ministériels. Le texte autorise le président Kabila à se maintenir au pouvoir jusqu'aux prochaines élections en échange de la nomination d'un Premier ministre issu de l'opposition.
De son côté, l'épiscopat congolais continue de plaider pour la composition d'un gouvernement d'union nationale en attendant le prochain scrutin. C'est ce qu'explique l'abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Commission Episcopale Nationale du Congo, au micro de Pauline de Torsiac.
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