Un match très attendu mais que beaucoup, ce matin, sont pressés d’oublier…
En dépit des apparences peut-être, ces coïncidences du calendrier ne sont pas sans signification. Rappelez-vous le livre d’Osée. Dieu y parle de son peuple comme d’une épouse infidèle et annonce avec bienveillance : « je vais la séduire, je la conduirai au désert et je parlerai à son cœur » (Os 2, 16).
Comme la Saint-Valentin, le carême est une affaire d’amour. Il s’agit de redécouvrir, de choisir à nouveau, le Christ, le Bien Aimé véritable, celui qui comble pleinement les cœurs. Le carême est comme la longue préparation du dîner aux chandelles pascal : dans la nuit de la Résurrection, renouvelés par les grâces du carême, des cierges à la main, nous célébrerons l’amour retrouvé de celui qui est plus fort que la mort.
Quant au match de foot, il nous rappelle que l’engagement spirituel a quelque chose d’un entraînement sportif. C’est ce qu’affirme saint Paul, dans sa 1ère Lettre aux Corinthiens en évoquant « les courses du stade » (1 Co 9, 24). Nous voici invités, par le jeûne, le partage et la prière, à nous entraîner à la vie d’enfants de Dieu.
Un match de foot perdu, ce n’est pas très grave. Mais manquer le but véritable de l’existence, c’est-à-dire la participation à la vie même de Dieu, serait à la fois désolant et dramatique. La bonne nouvelle cependant, c’est qu’au jeu sérieux de la foi, il suffit de jouer pour gagner, il suffit de vouloir suivre le Christ pour partager à sa victoire. Que votre carême à tous soit donc amoureux et sportif !
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !