Depuis un an, les Vosges fait partie des 18 départements à expérimenter le RSA sous conditions. En vertu d'un contrat d'engagement, l'allocataire doit désormais effectuer 15 heures d'activités hebdomadaires pour toucher cette allocation. En déplacement à Epinal, le 1er mars dernier, le chef du gouvernement, Gabriel Attal, a annoncé que le dispositif serait étendu à 47 départements. Objectif : permettre de se réorienter vers l’emploi. On en parle avec Stéphane Viry, député LR et conseiller départemental des Vosges.
Conditionner le Revenu de solidarité active (RSA) à des heures d'activités hebdomadaires ? C'est le cas à Épinal, pour les 2 000 bénéficiaires de l'allocation. À l'image des Vosges, 17 autres départements expérimentent depuis un an la mesure qui devrait être élargie et généralisée à l'horizon 2025, selon les récentes déclarations du Premier ministre, Gabriel Attal.
Sur le papier, le dispositif doit permettre aux personnes percevant le RSA de faire “l’objet d’un accompagnement individuel personnalisé (...) pour les amener vers le chemin de l’emploi”, expose le conseiller départemental et député LR, Stéphane Viry. Le principe repose sur un “contrat de réciprocité” : l’allocataire touche le RSA s’il justifie de 15 heures d'activité par semaine.
Cet accompagnement peut prendre la forme “d’une formation, d’une immersion professionnelle, d’un parcours d'insertion”. Mais pas seulement. Il peut s'agir “d’aller chez le médecin ou faire de l’activité physique”, ajoute l’élu. Certaines personnes peuvent également voir ce planning modulé ou être tout bonnement exemptées de cet engagement réciproque, “notamment les personnes en situation de handicap ou les parents isolés”.
Selon Stéphane Viry, “l’idée est d’aider les gens et de ne pas les pénaliser”. Un an après le démarrage de cette expérimentation, le député vosgien tire “un bilan de satisfaction". Il estime que "100% des bénéficiaires et nouveaux demandeurs sont connus” du système.
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