La semaine de cinq jours, désormais faite en quatre jours. Scénario plausible ou irréalisable ? C'est à cette question qu'entreprend de répondre le député des Vosges, Stéphane Viry, dans le cadre d'une mission d'information de six mois souhaitée par le Premier ministre. L'élu Républicain planche aussi sur une proposition de loi visant à reconnaître l'engagement bénévole en association. Entretien.
Le député LR, Stéphane Viry, est co-rapporteur de la “mission parlementaire sur la semaine de quatre jours”, demandée par le Premier ministre, Gabriel Attal. Cette mission d’information a été lancée le 31 janvier pour évaluer les avantages et inconvénients de ce mode d'organisation du travail.
Pour cela, Stéphane Viry, accompagné du député Paul Christophe (Horizons), va s'intéresser aux situations pré-existantes. "On va s'efforcer de regarder les bonnes pratiques de certaines entreprises qui (l')ont déjà mis en œuvre, on va également regarder ce qui se passe dans d'autres pays européens et (...) voir les conséquences qui peuvent en résulter". Un rythme intense qui n'a, par exemple, pas trouver preneur lors d'une expérimentation à l'Urssaf de Picardie en 2023. Les conclusions des rapporteurs seront connues d'ici six mois.
En attendant, un autre dossier occupe actuellement Stéphane Viry : l’engagement bénévole. Déposé par plusieurs élus de la majorité, un texte visant à lever les freins à l’engagement a été adopté le 30 janvier par l’Assemblée nationale. “Encourager le bénévolat me paraît être un combat politique nécessaire (...) car aujourd’hui le citoyen est plus consommateur qu’acteur”, estime l’élu vosgien.
Plusieurs pistes sont envisagées en ce sens : acquisition des droits à formation via le compte d'engagement citoyen (CEC), attribution “de la VAE (validation des acquis de l’expérience) ou de trimestres de retraite supplémentaires”, élargissement du recours au mécénat de compétences et “reconnai(ssance) du crédit d’impôt”.
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