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L'habitat partagé, pour vivre l'hospitalité... et le sens de la fête
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L'habitat partagé, pour vivre l'hospitalité... et le sens de la fête

Un article rédigé par Christophe Henning,Anne Kerléo - RCF,  -  Modifié le 4 octobre 2017
Pour quelques jours, un mois ou plus, vivre la rencontre en partageant un même domicile. Vivre en habitat partagé c'est renouer avec la convivialité et le sens de la fête.
Conférence des évêques de France - Projet-pilote de l’Union diaconale du Var, l’éco-hameau solidaire Saint-François Conférence des évêques de France - Projet-pilote de l’Union diaconale du Var, l’éco-hameau solidaire Saint-François

Vivre ensemble sous le même toit, avec ou sans hadicap, de religions différentes, de générations différentes... L'habitat partagé se décline sous des formes multiples. Ensemble, on apprend à se connaître, à s'apprécier. Ce mardi 3 octobre 2017, la Conférence des évêques de France publie son rapport "Église en périphérie" et met à l'honneur les initiatives d'habiutat partagé.

 

 

ÉGLISE EN PÉRIPHÉRIE - RCF est partenaire de la journée "Église aux périphéries", organisée par la Conférence des évêques de France et la fondation Jean-Rodhain, avec pour thème l'habitat partagé.

 

L'habitat partagé, qu'est-ce que c'est?

Pour quelques jours, un mois ou quelques années, vivre la rencontre en partageant un même domicile. Qu'il soit intergénérationnel, solidaire avec des personnes de la rue, des demandeurs d'asile, ou des malades psychiques, l'habitat intergénérationnel élargit - c'est prouvé!-  le sens de l'hospitalité à l'échelle de tout un quartier. Ce dont témoigne Elisabeht Letz, qui a vécu une expérience d'habitat partagé à plusieurs familles au sein d'un quartier populaire. "Une belle te maison et un beau jardin au milieu d'immeubles dégradés", au début cela pouvait choquer, mais beaucoup d'habitants du quartier ont fini par se sentir "valorisés".

 



 

L'hospitalité et le sens de la fête

"Le sens de l'hospitalité, c'est le sens la fête, c'est célébrer la vie ici en France", témoigne Marcela Villalobos. En tant que coordinatrice du pôle Hospitalité, au sein du réseau Welcome du JRS, elle est en contact avec des demandeurs d'asile ou des personnes déboutées du droit d'asile. Que le JRS propose à des familles, des couples ou des personnes vivant seules d'accueillir chez eux. "On est dans le don et le contre-don", explique-t-elle. On permet à des réfugiés de découvrir comment vivent en France une famille, des retraités, etc. Des associations ou des bénévoles s'occupent, eux, d'accompagner la personne accueillie dans ses démarches administratives. L'objectif du réseau Welcome est de susciter la rencontre en proposant un cadre.

 



 

L'habitat partagé avec des malades psychiques

La fédération Demeures des Sources Vives propose un hébergement pour des personnes en difficultés psychiques. "Un malade sorti d'un hôpital psychiatrique est souvent perdu, et n'a personne pour l'aider à vivre: il a besoin de compagnie et de convivialité." Ce dont témoigne Jean-Claude Leclercq, le secrétaire général de la fédération, dont le fils souffre d'une maladie psychique.

 

Émission enregistrée en public

 

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