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RCF,  - Modifié le 23 avril 2020
C’est une fête aujourd’hui pour Christophe Henning qui nous les fait si bien découvrir, c’est en effet la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Alors pourquoi le 23 avril ?
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 Parce que l’Unesco a repéré que c’était la date de disparition de grands écrivains comme Cervantes, Shakespeare et Garcilaso de la Vega dit l’Inca. En effet, l’origine en est très ancienne, puisque avant la découverte du papyrus, on utilisait un support fourni par la nature, qui n’était autre que l’écorce des arbres se disant liber en latin, latin déformé qui aboutira en français au livre, le mot français attesté en 1080. On retrouve évidemment liber dans les mots librairie et libraire, qui signifia d’abord copiste, au début du XIIIe siècle avant de devenir au XIVe celui qui vendait des livres, défini par  Furetière en 1690, en tant qu’« artisan et marchand qui imprime, qui vend et relie des livres », ce qu’aujourd’hui on appelle « libraire-éditeur ».

Alors pour revenir à la Journée mondiale du livre, c’est une initiative partie de Catalogne où on offrait ce jour-là une rose pour l’achat d’un livre, en marque de soutien aux auteurs, éditeurs, libraires, bibliothécaires. Alors depuis peu l’histoire du livre est aussi numérique. C’est une aventure commencée vers 1970, puis en 1997 la Bibliothèque nationale créait Gallica, banque d’ouvrages anciens accessibles gratuitement sur Internet, et en 2007 naissaient les Kindle pour la lecture numérique, et s’installaient des mot comme liseuse, livre électronique et même livrel proposé par l’Office québécois de la langue française. Et en France le Journal officiel préconisait en avril 2012 « livre numérique ». 

Avouons-le, les auteurs ont toujours peur de correspondre au propos de Jules Renard déclarant qu’en termes de livres vendus, au lieu de « mettre sur mes livres, premier ou deuxième mille, l’éditeur devrait mettre première douzaine, ou deuxième douzaine ». C’est vrai que l’auteur ayant honte du peu de livres qu’il vend,  achète même parfois ses livres… Tiens, dit-il en se levant, je vais m’acheter mon livre. Je vais me régaler.

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