C'est la rentrée pour les skippers de la classe Imoca. Les épreuves du Défi Azimut ont débuté au large de Lorient. Rendez-vous atypique de la course au large, il a pour vocation de conjuguer performance, innovation et stratégie. 22 skippers s’affrontent cette année.
C'est LE rendez-vous de rentrée pour les skippers de la classe Imoca. Les premières épreuves du Défi Azimut ont débuté ce mercredi au large de Lorient. Pour les 22 skippers engagés, cette 14ème édition a des allures de répétition générale. En ligne de mire : le Vendée Globe, en novembre prochain. "Nous avons préparé nos bateaux tout l'été. Ce Défi Azimut nous donne l'occasion, dans la dernière ligne droite, de nous confronter, de nous jauger pour voir si nous avons bien travaillé", nous explique le skipper Damien Seguin, engagé sur Groupe Apicil. L'occasion d'affiner les dernière données de performance des bateaux. "C'est se rassurer sur des petits détails."
Après une première journée de conférences, les navigateurs sont entrés, ce mercredi, dans le vif du sujet avec les Runs. Objectif : aller le plus vite possible, en ligne droite, afin d'établir un temps de référence. Suivront jeudi et vendredi les 48h Azimut. Une boucle en solitaire dans l'Atlantique, au départ et à l'arrivée de Lorient. Cette édition s'achèvera dimanche par le Tour de l'île de Groix. Une course au contact, mêlant compétition et convivialité.
Outre son aspect sportif le Défi Azimut reste une grande fête de la voile. "Les pontons sont ouverts au public, nous sommes là pour échanger, partager, poursuit Damien Seguin. Nous avons aussi besoin de nous nourrir de cette énergie-là." Un événement complet et un beau spectacle en mer en perspective.
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