Madone d'Utelle: le maire estime "que cela ne se fera pas en un claquement de doigts"

Il nous a appelé. vendredi lors de notre reportage à la Madone d'Utelle, nous avons laissé notre numéro de téléphone au maire, Yves Gilli, qui nous a croisé à la mairie d'Utelle entre réunions et dossiers. "Nous nous battons sur ce dossier depuis le début" nous dit-il tout en expliquant avoir "du mal à avoir des devis". Après la tempête Aline, des experts sont passés voir cet édifice religieux et "ils se sont aperçus que sur le toit, il y avait des débris d'amiante" ce qui aurait bloqué les démarches pour commencer la sauvegarde du lieu. Demande de factures, installation de pompes de relevage des taux d'amiante: la mairie d'Utelle est prise dans un tourbillon de démarches. 

 

Au moins 180 000 euros de travaux

 

"Moi j'aimerais bien un miracle et qu'on claque des doigts et qu'un mécène arrive". Le maire qui se dit "chrétien catholique pratiquant" et "touché par la situation" explique avoir eu une réunion la semaine dernière pour "un devis de réfection de toit à l'identique" qui s'élèverait à cent quatre-vingt-six mille euros. Un prix qui lui semble peu probable et qui ne convient pas à la mairie d'Utelle: "nous, ce qu'on aimerait faire, c'est une réfection avec une prise au vent renforcée. Donc, c'est vrai que ce sera plus onéreux, c'est sûr" admet Yves Gilli.

 

En attendant, le maire le reconnaît, "il faut arriver à une solution de bâchage pour mettre le bâtiment hors d'eau et après, tranquillement, on a les devis et les demandes de subventions, ça ne se fait pas en un claquement de doigts". Peut-être de quoi rassurer le Père Frédéric Appiano qui demande cette solution depuis plusieurs mois sans succès.