Il y a an, la ville irakienne de Mossoul était libérée du groupe de l'Etat Islamique après plusieurs mois d'offensive. Outre des centaines de milliers d'habitants déplacés, ceux qui y vivent toujours, le font dans des conditions dangereuses et difficiles, du fait des destruction.
Présente en Irak depuis 25 ans, Handicap International intervient depuis 2014 aux cotés des personnes déplacées, blessées, vulnérables, dans la région de Mossoul. “Une ville dans laquelle les populations civiles sont loins d’avoir regagné une vie normale. Il faut d’abord noter que sur une population d’environ un million d’habitants il y a encore aujourd’hui 300 000 personnes qui sont toujours déplacées, c’est à dire se sont installées dans des camps à l’extérieur de la ville.”
8 millions de tonnes de restes explosifs piègent encore Mossoul. Autant de menaces pour les civils. “Ces populations ne sont pas encore rentrées parce que la ville est détruite, parce que la ville est encore surtout largement contaminée par des restes explosifs de guerre. C’est à dire des engins explosifs, que ce soient des bombes qui n’ont pas explosées, que ce soient des mines artisanales qui ont été déposées à dessein. C’est une ville qui porte encore tous les stigmates du conflit et des opérations militaires.”
Si les commerces alimentaires sont relativement bien approvisionnés, “tout le système de soin est détérioré voire absolument inefficient, les écoles, pour beaucoup, ne fonctionnent pas ou peu. Une grande partie des écoles ont été détruites. L’accès à l’eau évidemment, dans nombre de quartiers les réseaux d’eau quand ils existaient ont été détruit également. L'électricité est aussi un enjeux fort.”
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