Au Moyen-Orient, les frappes aériennes de la coalition sur les positions de l’Etat Islamique et son soutien logistique aux kurdes et autres groupes rebelles d’opposition, montrent leurs limites. C’est notamment le cas en Syrie où les jihadistes gagnent toujours plus de terrain sur les forces du régime.
Jusqu’ici, afin de ne pas soutenir, même indirectement, Bachar Al-Assad qualifié par Paris de criminel, le président Hollande avait refusé de participer aux frappes américaines sur la Syrie. La progression de Daech et les attaques récentes en France, l’ont convaincu de changer son fusil d’épaule.
C’est donc sur la décision d’engager des forces aériennes pour des vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie en vue d’éventuelles frappes que députés et sénateurs étaient invités à débattre en cette deuxième moitié d’après-midi. Manuel Valls a défendu la position du chef de l’Etat.
Au cours de ce débat sans vote, Christian Jacob, président du Groupe Les Républicains, a regretté les hésitations et tergiversations de François Hollande depuis 2013 sur le dossier syrien. Il a expliqué les conditions d’un succès contre la bestialité de Daech.
En visite au Tadjikistan, Vladimir Poutine a lui justifié le renforcement de l’aide militaire russe à la Syrie. Pour lui, cela entre dans le cadre de sa lutte commune avec le président al-Assad contre le groupe de l’Etat islamique. Il a ajouté que si la Russie cessait ce soutien à la Syrie, le flot de réfugiés à se rendre en Europe serait encore plus important.
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