Marche des vocations, une première à Amiens

Quel est le concept de cette Marche ?

Il y aura chaque jour une marche de 15 à 20 km, durant laquelle vont s’égrener des temps de prière : des prières pour les vocations, partage sur l’Évangile du jour, un chapelet, et une catéchèse de l’évêque. 

Quand vous évoquez les vocations, de quoi parlez-vous ?
Il y a tout d’abord notre propre vocation de chrétien qui nous vient de notre baptême. Il s’agit de témoigner, c’est le sens de l’église : partager notre foi. Il y a aussi des vocations spécifiques telles celles du prêtre, diacre ou religieux. Chaque jour de la semaine, un thème sera proposé comme l’appel à la sainteté, la découverte des vocations spécifiques et des échanges sur des figures inspirantes comme Saint Vincent de Paul, Sainte Colette de Corbie… Il y aura aussi un temps de réflexion sur l’appel et le discernement quand on se sent appelé : ça ne se fait pas du jour au lendemain, il y a forcément un long temps de réflexion. Enfin, il y a l’appel à la mission qui est un appel pour tous. 

Lorsqu'on s'engage dans cette Marche des vocations, peut-on venir à la carte ?
Oui, tout à fait. Sur le système d’inscription en ligne, on choisit de venir tel ou tel jour, pour participer à la journée complète ou simplement à la marche, à la messe ou au repas du soir. Chaque jour, on part le matin d’un lieu différent du diocèse, depuis la côte ou d’un village dans les terres. Le midi, on s'arrête pour pique-niquer. L’après-midi, on repart, avec différent moments de prière. A l’arrivée, une messe ouverte à tous attend les marcheurs. 

À qui s’adresse cette Marche des vocations, à des personnes qui sont en discernement ? 
Pas seulement, elle s’adresse à tous, et c’est notre rôle de prier pour que les vocations puissent naître dans notre église, que ce soit dans le diocèse d’Amiens ou plus largement.

Cette Marche des vocations existe-t-elle dans tous les diocèses ? 
C’est en tout cas un souhait des sept évêques de notre province. D’ailleurs, chaque diocèse de la province aura sa propre Marche des vocations avec son évêque. Et le samedi 4 mai, tout le monde se retrouve à Reims, le centre de cette province ecclésiastique. Nous nous regrouperons à la cathédrale avec différents ateliers, des temps de prière etc. 

Quel territoire occupe cette province ?
Notre province ecclésiastique, contrairement à ce que l’on pourrait penser, n’inclut pas  Lille-Arras-Cambrai qui constituent une autre province. Notre province regroupe sept diocèses : Amiens, Soissons, Beauvais, Reims, Châlons-en-Champagne, Troyes  et Langres. 

Vous allez faire appel à des figures du diocèse pour enrichir la réflexion,  notamment Sainte Colette de Corbie. Qui est-elle ? 
Si elle est vénérée à Corbie, c’est parce qu’elle y est née. Ses parents se désolaient de ne pas avoir d’enfant. Au final, ils ont eu cette petite Nicole parce qu’ils priaient Saint-Nicolas. Nicole est devenue ensuite Nicolette, puis Colette. Elle a surtout été connue pour avoir réformé l’Ordre des clarisses autour des années 1450. Elle a vécu recluse un certain temps à Corbie. On peut voir l'endroit où elle vivait : il y a une chapelle qui est adjacente à l’endroit où on lui apportait de la nourriture par une petite fenêtre. 

Article extrait de l’interview de Pascale Villette, à retrouver dans le podcast ci-dessus « Marche des vocations et Pèlerinage des pères à Amiens"

Plus d’informations sur la Marche des vocations sur le site du diocèse d’Amiens.