Nous retrouvons nos confrères du Ravi, dans leur numéro 203, disponible dans les kiosques et sur internet. Ce mois-ci, ils abordent le financement des médias, des conflits sociaux et agricoles, et d'autres sujets comme l'hypersensibilité aux ondes.
Dans ce numéro de février 2022, nos confrères du Ravi commencent par un coup de gueule. Plus franc encore qu'à l'accoutumée, puisque cette fois-ci cela prend la forme d'une pétition.
Une pétition pour des médias indépendants, financés de manière transparente par les institutions publiques, elles-mêmes financées par l'argent public.
"Pour la première fois, nous n'avons reçu aucune subvention publique. D'aucune institution, qui pourtant étaient toutes Charlie il y a peu." ironise Sébastien Boistel.
Le but de ce numéro est donc de questionner la répartition des financements et des "plans médias" mis en place par les institutions publiques.
A l'approche de l'élection présidentielle, et à la lumière du dernier sondage La Croix sur la confiance des français envers les médias, la question "à qui appartiennent les médias" est essentielle.
"Qui paye l'orchestre, choisit la musique" résume Sébastien Boistel, en évoquant les empires médiatiques comme ceux de Bolloré, LVMH ou d'autres, plus proches de chez nous...
Dans ce numéro 203 du Ravi vous pourrez également en apprendre davantage sur un autre type de conflit : la rencontre entre des intérêts industriels et des "zapatatistes".
L'histoire se passe près de Pertuis et prend des airs de plateau du Larzac provençal. La mairie porte le projet d'étendre la zone commerciale, motivé par Iter, rognant encore un peu plus sur les terres agricoles alentours.
Pour les protéger des locaux se sont mis à cultiver la terre, lui redonner son caractère agricole, et y faire pousser des patates. Ce n'est donc pas une Zone à Défendre, mais une Zone à Patates.
Pour l'heure les occupants des terres ont été jugés inexpulsables par la justice, mais leur situation reste plus que précaire. Les maisons abandonnées qu'ils squattent leur offriront l'abri jusqu'à la fin de la trêve hivernale.
Au-delà, rien n'est assuré, les terres agricoles seront de nouveau menacées par la bétonisation.
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