Qui n'a jamais rêvé d'aller au bout du monde pour sauver des vies ? C'est souvent la caricature que l'on fait des métiers de l'humanitaire. Mais derrière cet imaginaire, se cache parfois une réalité difficile à intégrer pour certains jeunes en quête de faire carrière dans l'humanitaire. "Sauver le monde, c'est un peu ambitieux" lance d'emblée Laetitia Bougier, la responsable de la Cité de la Solidarité Internationale à Annemasse. "On n'est pas obligé de s'engager au bout du monde, des actions à petite échelle sont possibles".
Parmi les questions qui reviennent le plus souvent chez les futurs globe-trotters, "les formations, les salaires". Pour Laetitia Bougier,et les intervenants de la soirée ex-Médecins sans frontière, "il faut avoir une expérience professionnelle avant", meilleure formation et meilleur passeport pour accéder aux métiers de l'humanitaire.
Une première expérience qui peut être "du bénévolat à l'échelle locale" selon Laetitia Bougier. Et ensuite intégrer un cursus universitaire, ou une école.
Les places sont chères en revanche dans les métiers de l'humanitaire. "On est dans un secteur qui recrute beaucoup de bénévoles" nuance la responsable de la Cité. Mais des professionnels, c'est une autre paire de manches. "On est dans un secteur qui recrute, mais pas dans des volumes gigantesques", conclut Laetitia Bougier.
En savoir plus : rendez-vous le 23 mai 2019 à 18h00, à la Cité de la Solidarité Internationale, à Annemasse.
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