L'actualité chrétienne dominée cette semaine par la douloureuse question des abus sexuels dans l'Eglise. Dans leur message, les évêques de France se disent « Bouleversés et résolus », après les révélations concernant Mgr Michel Santier, ancien évêque de Luçon et Créteil, et au sujet de Mgr Jean-Pierre Ricard, ancien archevêque de Montpellier et Bordeaux.
Une enquête préliminaire a été ouverte après les aveux du cardinal Ricard qui a reconnu avoir eu un comportement «répréhensible» envers une adolescente de 14 ans à Marseille quand il était curé il y a 35 ans. Des groupes de travail de la Conférence des Evêques de France rendra ses conclusions en mars 2023. Un point d’étape a été fait avec eux au cours de cette Assemblée. La CEF a mentionné d'autres situations dont elle a connaissance. Elles concernent des évêques qui ne sont plus en fonction, et ont toutes fait l’objet d’un traitement judiciaire. Dans sa conférence de presse de lundi, Mgr Éric de Moulins-Beaufort a déclaré qu'actuellement 11 évêques ont été ou sont mis en cause dans des affaires d'abus. Parmi eux, 3 sont encore anonymes.
Lors de l'assemblée plénière des évêques à Lourdes ces derniers jours, les évêques ont travaillé à identifier les dysfonctionnements et les erreurs qui ont mené à cette situation choquante pour tous. Qu'est-ce qui ressort déjà de ces travaux? C'est la question que nous avons posé à Mgr Philippe BALLOT, évêque de Metz.
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