La via Francigena est un pèlerinage du Haut Moyen-Age tombé en désuétude à la fin du XVIIème siècle. Mais depuis la réalisation du balisage par des associations, le chemin reprend sa vigueur d'antan. Cette route prend sa source à Cantorbéry en Angleterre, puis traverse 4 autres pays d'Europe. Plusieurs villes de France sont traversées par des itinéraires bis. "Calais, Arras, Reims, Bar-Sur-Aube, Besançon, jusqu'à la frontière suisse". "Le col du Grand Saint-Bernard est le point culminant du pèlerinage", un des endroits remarquables du pèlerinage.
"La via Francigena a une fraicheur, et des valeurs qui ressemblent à celles de l'Union Européenne" déclare Michel Meyer. Pour cause, le Conseil Culturel de l'Europe a reconnu cet itinéraire.
Cet itinéraire, Michel Meyer nous le raconte. C'est un ingénieur géologue à la retraite qui, depuis 10 ans, écume les chemins de randonnée et de pèlerinages. Son bâton de pèlerin en main, il est parti de Lausanne pour accomplir une portion de la via Francigena. "Sur 3 saisons, j'ai parcouru 1200 kilomètres". Mais ça n'est pas une compétition, c'est avant tout la recherche spirituelle qui compte. "Ce n'est pas une performance sportive, mais plutôt se mettre dans les pas de ceux qui nous ont précédé pendant des siècles". "Il y a quelque chose de très spirituel" conclut Michel Meyer.
A l'issue de sa conférence, il présentera le document reçu fin avril 2018 attestant qu'il a bien parcouru la Via Francigena. Un document théoriquement remis par le pape à l'arrivée devant le tombeau de Saint-Pierre à Rome. Un document remis après vérification de la credencial. "C'est un passeport que l'on fait tamponner dans les gites où l'on passe".
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