Quatrième journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce samedi 11 février. Alors que le mouvement s’intensifie, doit-on craindre un blocage de la Lorraine ?
Nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites ce samedi 11 février, la quatrième journée depuis le début du mouvement. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a brandi cette semaine la menace d’une grève reconductible comme nouveau mode opératoire, afin que le gouvernement renonce à sa réforme. « Si le gouvernement n’ouvre pas de vraies discussions au sujet de la réforme, je crois que l’on va finir par faire une grève reconductible. Là, ce sera vraiment problématique pour toute la France car le pays sera bloqué », déclarait un militant CGT, en marge d’une manifestation à Nancy.
Plusieurs syndicats, notamment la CFDT, militaient pour une journée de mobilisation le week-end, pour rassembler le plus de monde possible. En effet, faire grève a un coût. « C’est hyper difficile de faire grève en ce moment, la vie est chère, on est en période de crise. Le moment choisi pour faire passer cette loi est peut-être calculé », ironise un enseignant gréviste. « On ne peut pas reprocher aux gens de ne pas être présents, il faut bien qu’ils nourrissent leurs enfants. Mais on souhaite que le mouvement s’amplifie ».
A Nancy, la manifestation de mardi a rassemblé 6 500 personnes selon la police. 15 à 20 000 selon la CGT. A Metz, la police a dénombré 7 000 manifestants, contre 10 000 pour les syndicats. Ce samedi, la manifestation démarrera place de la République à 10h30 à Nancy. A Metz, le parcours prendra son départ à 10h depuis la Gare.
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