Secours aux blessés, rapatriement de randonneurs égarés mais aussi prévention, protection de l'environnement : en été, le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) du Mont-Dore fait face à une grande part de son activité annuelle.
Si la montagne sancylienne est un peu moins fréquentée depuis le début de cet été 2024 par rapport à l’an dernier, l’appétence du public pour le grand air et la randonnée se confirme. Avec des secteurs, telle la montée du Puy de Sancy, très prisés. Et des touristes aoûtiens qui ont des fourmis dans les jambes. Ces derniers jours, les fortes chaleurs associées aux risques orageux incitent à la prudence. « Il est conseillé de partir tôt le matin, et de ne rentrer pas trop tard, sans oublier d’emmener un bon matériel avec soi. De vraies chaussures de montagne, des bâtons qui peuvent s’avérer précieux. Sans oublier la préparation de sa sortie en amont, combien de kilomètres, combien de dénivelé, la météo. Si on a bien en tête tous ces points, c’est déjà une bonne base » souligne l’adjudant chef Jean-Christophe Agut, adjoint au commandant d'unité ducPeloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) du Mont-Dore.
Le PGHM est l’unité chargée de réaliser, dans le département du Puy-de-Dôme, le secours en montagne sur le secteurs du Puy de Sancy ainsi que du Forez. « Nous sommes de permanence secours toute l’année, avec une grosse partie de l’activité réalisée durant l’été » note le capitaine Thomas Brobeck, à la tête d'une équipe de 10 secouristes, épaulés de 3 gendarmes adjoints volontaires. Soit 13 militaires au total. Secours à des personnes égarés en randonnée, assistance aux blessés, chutes de vététistes… En 2023, Le PGHM a effectué 210 opérations de secours, dont 140 sur la période estivale.
« Beaucoup viennent nous voir de leur propre initiative »
Du secours, mais aussi beaucoup de prévention pour les hommes du capitaine Brobeck. Illustration avec ces deux parents et leurs enfants croisés au bas de la station du Mont-Dore, et qui étaient sur le le point de s’engager en escalade sur le Verrou, dans le Val de Courre. Or, sa pratique est interdite dans la réserve de Chastreix-Sancy. « Très souvent, les gens sont rassurés et contents de nous voir en montagne. Beaucoup viennent nous voir de leur propre initiative », relève l'adjudant-chef Agut. « Ils veulent savoir si un secteur de randonnée est autorisé avec leur chien, s'ils peuvent camper, ou avoir des détails plus poussés sur les conditions météo. Nous relayons également des conseils pour la protection de l’environnement ».
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