"Le convoi de la liberté" s'est lancé ce mercredi 9 février à 10 h à Nice. Au total, une dizaine de motos, une trentaine de voitures et environ 150 personnes ont pris la route en direction de Paris puis de Bruxelles.
Sur le parking du centre commercial Lingostière, Karine accompagne son mari au départ du convoi de la liberté. "Je ne reste pas, je garde la maison et je relaie les informations sur les réseaux sociaux, chacun son job", ricane Karine. Son mari est en train d'installer un drapeau français sur le toit de sa voiture, la dernière étape avant le grand départ. "Il a aménagé la voiture seul, il y a un lit, des draps et de la nourriture", se réjouit la quinquagénaire.
Comme le mari de Karine, nombreux sont ceux qui vont passer plusieurs jours dans leur voiture avec l'ambition de supprimer le pass vaccinal et le pass sanitaire. "Notre but est d'aller jusqu'à Bruxelles, rejoindre plusieurs européens devant le Parlement. Nous voulons retrouver notre liberté. Que chacun ait le droit de décider s'il se fait vacciner ou non," s'exclame Bernard, un des conducteurs du convoi.
"C'est parti, on a tout ce qu'il nous faut dans le sac à dos," Stéphane et Florence enjambent leur moto. Comme eux, 150 personnes sont venues au départ du "convoi de la liberté". Une dizaine de motos et une trentaine de voitures décorées aux couleurs de la France et du Canada. Les anti-pass veulent reproduire le Freedom Convoy, le mouvement des routiers canadiens qui ont bloqué les routes pour protester contre le pass vaccinal et l'étendre à toute l'Europe.
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