Les jeunes écologistes de la ville de Nice ont présenté ce mercredi 16 septembre une enquête sur le marché immobilier des étudiants. Sans surprise, dans la seconde ville la plus chère de France, trouver un logement devient une mission quasiment impossible.
650 euros, c’est le prix d’entrée de gamme pour un appartement étudiant à Nice selon l’enquête des jeunes écologistes de Nice. « À ce prix-là, en plus, vous vivez avec des cafards », rie jaune un collaborateur de Juliette Chesnel, chef de l’opposition à la mairie. La situation pour les étudiants à Nice est de plus en plus difficile. Entre 40 % et 60 % de leur budget est consacré aux logements, c’est deux à trois plus élevé que la moyenne nationale.
Pour réaliser cette étude, les jeunes militants se sont rapprochés des étudiants et des agences immobilières, mais pas seulement puisque les CROUS ont également été sondés. Il en résulte que l’offre de résidences étudiantes à Nice est bien en dessous de celle nationale, représentant 8 % du parc étudiant contre 16 % pour la moyenne française.
"On veut éviter que Nice ne soit fréquentée uniquement par des étudiants fortunés” revendique Juliette Chesnel. Pour que son vœu se réalise, la chef de l’opposition réclame plusieurs actions : La construction de bâtiments CROUS supplémentaires, mais aussi leur rénovation, la limitation des Air Bnb de façon efficace, mais aussi le plafonnement des prix. Cette dernière mesure a déjà été soumise au
maire de Nice, Christian Estrosi mais l’avait refusé début 2024. Juliette Chesnel garde espoir : “À force de le demander, peut-être que nous l’obtiendrons”.
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