Nicolas Rubin :"Dans ces cahiers de doléances, il y a à boire et à manger"

Le maire de Châtel préfère parler de "recueils" plutôt que de cahiers de doléances. S'il fallait tirer un premier bilan, Nicolas Rubin se réjouit que "les collectivités de Haute-Savoie ont toutes joué le jeu".  

Dans le contenu, "il y a à boire et à manger" pour le maire de la station des Portes du Soileil. "On part sur une palette à 360 degrés" déclare l'élu.   "On est tous d'accord pour dire que le travail va être très conséquent" en ce qui concerne le tri des doléances apportées par les habitants. Après la numérisation réalisée par la BNF, "ce sont des femmes et des hommes qui doivent ensuite être capables de traduire ce mouvement de pensée pour apporter au gouvernement les attentes les plus crédibles" explique Nicolas Rubin. 

A l'échelle locale, le président de l'association des maires de Haute-Savoie nous confie que "certaines personnes n'osaient pas remplir ce document par peur", notamment dans des villages où tout le monde se connait. 

"Je souhaite bon courage au président de la République" finit par lâcher Nicolas Rubin. Ce dernier déclare qu'il est désormais urgent d'apporter des réponses solides. "On ne peut pas conduire le pays encore plus bas qu'il ne l'est aujourd'hui" conclut l'édile impatient de découvrir les résultats du Grand Débat National et des cahiers de doléances.