Le Forum économique mondial de Davos serait-il en perte de vitesse ? Jean-Baptiste Labeur a posé la question à Philippe Chalmin, économiste à l’Université Paris-Dauphine.
"Il est vrai que ces dernières années, Davos a été largement utilisé par les grands de ce monde. Pour les chefs d’État, c’était devenu un symbole de modernité. Mais l’habitude n’était pas d’y aller tous les ans. Ce qui comptait, c’était surtout les couloirs, les discussions, en marge de Davos. Finalement, Davos c’est avant tout de la symbolique, assez importante. Qu’on le veuille ou non, la France se trouve dans un ensemble que l’on appelle la mondialisation" explique Philippe Chalmin.
"S’il y a un thème qui sera largement sous-jacent, c’est celui de toutes les interrogations géopolitiques et géo-économiques que nous avons sur la planète aujourd’hui : la guerre commerciale, l’avenir des fonctions et de l’embargo américain vis-à-vis de l’Iran, le Brexit… Davos est l’endroit où il faut être vu, on peut y établir des contacts, mais le contenu intellectuel de Davos passe au second plan" conclut l'économiste.
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