Très exactement 1 000 573 personnes auraient emprunté des embarcations, parfois de fortune, pour rejoindre l’Europe par la Méditerranée, en 2015. Ce sont les chiffres révélés mercredi 30 décembre par le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), une agence des Nations-Unies basée à Genève. L’agence ajoute que 3 735 auraient péri en mer, durant la dangereuse traversée.
A noter que 58 % de ces migrants sont des hommes, 17 % des femmes, et 25 % des enfants. Parmi ces migrants, 84 % proviendraient de 10 pays en particulier. Il faut relever que ce sont les migrants syriens qui sont les plus nombreux, soit 49 % du total de réfugiés dénombrés par le HCR, suivi des Afghans (21 %) et des Irakiens (8 %).
Les autres pays d’origine de ces réfugiés sont l’Erythrée, le Pakistan, le Nigeria, la Somalie, le Soudan, la Gambie et le Mali. Le Haut-commissariat aux réfugiés de l’ONU rapporte enfin que la Grèce la destination privilégiée de ces populations, puisque 844 176 migrants ont accosté sur la péninsule hellénique, suivies de 152 700 en Italie, et 105 à Malte.
Il faut bien entendu ajouter à ces chiffres ceux des migrants arrivés en Europe par la terre. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui publiait des chiffres sur la question en décembre dernier, 34 000 personnes seraient entrées en Grèce et en Bulgarie par les frontières terrestres.
La Grèce, qui se retrouve comme la principale voie d’entrée des migrants en Europe, a demandé le renforcement de ses frontières terrestres et maritimes auprès de Frontex, l’agence européenne de surveillance des frontières, qui vient de lui accorder un renfort de 293 garde-frontières et 15 bateaux supplémentaires.
Cécile Schmidt, porte-parole du HCR :
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