JavaScript is required
Partager

Pour les Restos du Cœur, un week-end primordial s’ouvre

Un article rédigé par Violaine Rey - RCF Haute-Savoie, le 29 février 2024 - Modifié le 29 février 2024
L'Invité local · RCF Savoie Mont-BlancRestos du Coeur : derrière la collecte, la crainte de manquer de bénévoles

La grande collecte des Restos du Cœur se déroule à partir de ce vendredi et pour trois jours. Tandis que le nombre de bénéficiaires explose, son résultat est crucial, mais en interne les bras manquent et l'essoufflement du bénévolat inquiète.
 

Face à la hausse de bénéficiaires, les Restos du Coeur ont besoin de dons... et de bras © Canva Face à la hausse de bénéficiaires, les Restos du Coeur ont besoin de dons... et de bras © Canva

Jusqu’à 12 % des denrées alimentaires de l’année

 

Grand concert des Enfoirés, collecte dans les supermarchés… Ce premier week-end de mars est un incontournable pour les Restos du Cœur. “La collecte nous permet de récolter, sur trois jours, 12 % des denrées alimentaires qui seront redistribuées” explique Stéphanie Aléo, la présidente de l’antenne savoyarde de l’association. “Ce sont 400 à 500 bénévoles qui seront mobilisés dans le département”. 
L’enjeu est énorme d’autant que le nombre de bénéficiaires explose, +17 % l’an dernier et que l’association a d’ores et déjà annoncé, l'automne dernier, que les plafonds de ressources pour avoir droit aux colis alimentaires allaient être modifiés.

Le manque de bénévoles fait craindre d'autres difficultés

 

Mais en interne, on s’inquiète aussi des difficultés à trouver des bénévoles prêts à se retrousser les manches. “On n’échappe pas à la règle” confirme Stéphanie Aléo. “Nous avons besoin de gens pour donner de leur temps, mais de manière régulière (...) une demi-journée ou une journée par semaine”.

Depuis la crise sanitaire, l’investissement bénévole est en baisse dans la société et les premiers signes commencent à se faire ressentir. “L’activité ayant augmenté de manière plus forte que le nombre de bénévoles, il y a forcément un report de charge qui se fait sur les bénévoles qui sont déjà en activité” confie la présidente de l’antenne savoyarde. “Ça peut amener, sur certaines missions, à avoir des bénévoles qui sont un peu sous pression, mais on essaye au maximum d’éviter cela”. 
L’objectif de ce week-end est donc, aussi de recruter des citoyens, de tout âge, prêts à alléger la charge de ceux qui s’investissent déjà.

 

Les artistes poussent un coup de gueule
Une situation critique, précaire qui inquiète aussi les chanteurs de la troupe des Enfoirés. La chanteuse Nolwenn Leroy confiait au magazine Pure Medias sa colère face au peu d’aides publiques reçues par les associations : “il faudrait que la lutte contre la misère soit une priorité. Et ça ne l'est pas aujourd'hui”. L’artiste a terminé en estimant que si les dons et les engagements bénévoles étaient les bienvenus, un appui “de plus haut” était nécessaire.

 

Cet article vous a plu ?
partager le lien ...

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.

RCF
toujours dans
ma poche !
Téléchargez l'app RCF
Google PlayApp Store
logo RCFv2.14.0 (21796db) - ©2024 RCF Radio. Tous droits réservés. Images non libres de droits.